Inauguration de la « Place du Panthéon des sports de Sherbrooke » et première cérémonie d’intronisation
La « Place du Panthéon des sports de Sherbrooke » a été inaugurée le 14 octobre 2015 au cours d’une cérémonie tenue au Pavillon Armand-Nadeau du lac des Nations à Sherbrooke. On a profité de l’occasion pour présenter les premiers membres du Panthéon sherbrookois.
Précédant cette cérémonie d’intronisation, le comité du Panthéon des sports de Sherbrooke a dévoilé une plaque, montée sur un bloc de granit installé à la Halte des Nations. Accessible par la rue Esplanade, ce monument devient la porte d’entrée de la promenade où seront installées les plaques commémoratives relatant les exploits des personnes intronisées au Panthéon des sports de Sherbrooke.
« Il nous fait grandement plaisir de soumettre à la population sherbrookoise les noms de grands athlètes de chez nous qui se sont distingués sur le plan sportif et sur le plan humain » a déclaré le président du conseil d’administration du Panthéon des sports de Sherbrooke, Jean Perrault.
Plus de 150 personnes ont participé à cette première intronisation annuelle du Panthéon des sports qui était placée sous la présidence d’honneur du maire de Sherbrooke, M. Bernard Sévigny. « Nous avons à Sherbrooke des gens pour qui le sport a été toute leur vie, ils ont fait notre fierté et je remercie le Panthéon des sports de nous le rappeler, » a souligné M. Sévigny.
Le conseil d’administration du Panthéon des sports profite de l’occasion pour remercier et féliciter les membres du comité de sélection ainsi que les collaborateurs, partenaires financiers et commanditaires qui ont contribué à faire de cet événement un franc succès.
Né à St-Hyacinthe le 13 septembre 1931, Robert Bédard a été le joueur de tennis classé premier au Canada de façon presque continue au cours des années 1950 et 1960. Grâce à une bourse d'études du gouvernement du Québec, Bédard a étudié à UCLA pendant six mois en 1952-1953. C'est là qu'il a pu parfaire ses habiletés et fignoler son jeu.
Il est le dernier Canadien à avoir remporté l'Omnium du Canada en simple masculin. Il réussit l'exploit à trois reprises, en 1955, 1957 et 1958. Il avait été finaliste en 1954. Il a aussi été champion canadien en double avec Don Fontana en 1955, 1957 et 1959. En 2006, il remporte le titre canadien en simple pour les joueurs âgés de 70 ans et plus.
Bédard a figuré au tableau principal à Roland-Garros à deux reprises, à Wimbledon quatre fois et au U.S. Open en pas moins de onze occasions. En 1954, il atteint la ronde des 32 à Roland-Garros et à Wimbledon. Au U.S. Open, il accède au même niveau (ronde des 32) quatre fois, en 1955, 1956, 1959 et 1961. En 1954, Bédard est finaliste à l'Omnium de Stuttgart. Il atteint les quarts de finale à l'Omnium d'Italie en 1957 et remporte une médaille d'argent aux Jeux panaméricains à Chicago en 1959. Il participe à nouveau aux Jeux panaméricains à Winnipeg en 1967.
Entre 1952 et 1970, Robert Bédard a toujours été classé parmi les trois meilleurs joueurs canadiens et au premier rang de 1955 à 1965. Aucun Canadien ne l'a vaincu entre 1955 et 1964. Robert Bédard a fait partie de l'équipe du Canada à la Coupe Davis de 1953 à 1961 et à nouveau en 1967.
Il a agi comme président de Tennis Québec de 1967 à 1970 et comme vice-président de Tennis Canada de 1973 à 1977.
En 1977, il reçoit la Médaille du jubilé d'argent de la reine Élisabeth II pour sa contribution exceptionnelle au Canada. Il est intronisé au Panthéon des sports du Québec, au Temple de la renommée du tennis canadien en 1991 et au Panthéon des sports canadiens en 1996.
Sa carrière d'éducateur l'a amené entre autres à enseigner le français et la géographie pendant plusieurs années au Bishop's College School, dans l'arrondissement de Lennoxville à Sherbrooke.
Born in Calgary, November 23, 1962, Andrea Blackwell moved to Kingston, Ontario, in 1977 when she was 14 years old. Andrea played basketball with the LaSalle Secondary School junior girls’ team. At the age of 15, while playing at LaSalle, she became a member of the national junior women's team. The following year, she was added to the national senior team.
Elle joue à l'Université Bishop's de 1979 à 1984. Au cours de cette période, elle mène son équipe à deux champ. universitaires canadiens consécutifs en 1983 et 1984. Elle est nommée sur l'équipe d'étoiles universitaire du Québec à quatre reprises et trois fois au niveau canadien. À sa dernière année universitaire, elle est récipiendaire du trophée Nan Copp à titre de meilleure joueuse de basketball universitaire au Canada. Blackwell coached the Bishop’s women’s basketball team from 1984 to 1991, guiding the team to two conference titles and three national championship tournament appearances. She was named conference coach of the year in 1991. In 2007, Andrea joined St. Lawrence College in Kingston as head coach of the women's basketball program and was quickly recognized for her success in improving the program, being named Ontario College Athletics Association (OCAA) Coach of the Year in 2008-2009.
Sa carrière internationale d'athlète s'étend sur 17 ans. Elle a participé à quatre Coupes du monde (1982, 1986, 1990 et 1994) et à deux Jeux olympiques (1984 et 1996). Le Canada se classe quatrième aux Jeux de Los Angeles et remporte la médaille de bronze à la Coupe du monde de 1986 en Union soviétique. S'ajoute une médaille de bronze aux Jeux panaméricains d'Indianapolis en 1987. Pendant une douzaine d'années, Andrea joue au sein de ligues professionnelles féminines en Europe pour des équipes d'Italie, de Grèce et de Belgique.
Her realizations have been recognized on several occasions:
- Inducted into the Bishop's University Wall of Distinction in 1998
- Inducted into the Kingston and District Sports Hall of Fame in 2002
- Indicted into the Ontario Basketball Hall of Fame in 2010
- Inducted into the Canada Basketball Hall of Fame in 2013
Sylvie Daigle est née à Sherbrooke le 1er décembre 1962, la benjamine d'une famille de cinq filles.
Elle a commencé en patinage de vitesse à l'âge de 8 ans. Au début de sa carrière, elle patine sur longue piste. Aux Jeux du Canada de 1979, elle remporte l'or aux épreuves de 500, 1 000 et 1 500 mètres. L'année suivante, aux Jeux olympiques de Lake Placid, elle se classe 19e aux 500 mètres. En 1984, à Sarajevo, elle termine 20e aux 500 mètres, 25e aux 1 000 mètres et 22e aux 1 500 mètres.
Suite à deux chirurgies aux genoux en 1985 et 1987, elle réoriente entièrement sa carrière sur courte piste. Cette discipline est introduite en sport de démonstration aux Jeux olympiques de Calgary en 1988. Sylvie y remporte l'or aux 1 500 mètres, l'argent aux 1 000 mètres et le bronze aux 500 mètres et aux 3 000 mètres à relais. Aux Jeux d'Albertville en 1992, le patinage sur courte piste devient discipline officielle. Sylvie gagne l'or aux 3 000 mètres à relais. Dans la même épreuve en 1994 à Lillehammer, elle se mérite une médaille d'argent.
C'est surtout au niveau des champ. du monde que Sylvie se démarque de façon magistrale. Elle est couronnée championne du monde au classement général à pas moins de cinq reprises, soit en 1979 à Québec, en 1983 à Tokyo, puis trois fois consécutivement en 1988 à St. Louis, en 1989 à Solihull (UK) et en 1990 à Amsterdam. C'est sans compter ses deux deuxièmes places en 1984 à Peterborough et en 1990 à Sydney, sans oublier une troisième position en 1982 à Halifax.
Sylvie a été honorée à de nombreuses reprises pour ses exploits remarquables :
- Récipiendaire du trophée Elaine Tanner comme meilleure athlète junior au Canada en 1979 et 1983;
- désignée comme athlète féminine de l'année par l'Association canadienne de patinage de vitesse en 1988, 1989 et 1991;
- récipiendaire en 1990 du trophée Velma Springstead remis annuellement à l'athlète féminine canadienne par excellence;
- intronisée au Temple de la renommée olympique du Canada en 1991;
- nommée Citoyenne d'honneur de la Ville de Sherbrooke;
- en 1995, la Ville de Sherbrooke change le nom d'un parc en celui de Sylvie Daigle;
- intronisée au Panthéon des sports du Québec en 1997.
Il est de ces athlètes dont les exploits ne cessent de ressurgir à nos esprits, même longtemps après la fin de leur illustre carrière. Les nombreux succès d'André Viger, surtout au niveau international, font partie du patrimoine sherbrookois.
Né à Windsor, en Ontario, le 27 septembre 1952, André grandit à Sherbrooke. Il perd l'usage de ses jambes à l'âge de 20 ans, des suites d'un accident de la circulation. Sa carrière d'athlète en fauteuil roulant prend son essor en 1979. Il participe au marathon de Beauce et y remporte sa première victoire. Suit un long périple s'étendant jusqu'en 1996. Au cours de ces années, il gagne à peu près tous les marathons de la planète, de Paris à Los Angeles et de Sempach, en Suisse, à Montréal. Entre autres, André remporte trois fois la division des fauteuils roulants du célèbre marathon de Boston et est victorieux à quatre reprises au prestigieux marathon d'Oïta au Japon.
Il participe à cinq Jeux paralympiques consécutifs : Arnheim, Pays Bas, 1980, Los Angeles, USA, 1984, Séoul, Corée du Sud, 1988, Barcelone, Espagne, 1992 et Atlanta, USA,1996. Il y est dix fois médaillé : en or trois fois, en argent quatre fois et en bronze en trois occasions.
Au cours de sa longue carrière, André établit de nombreux records mondiaux dans les épreuves de 1 500, 5 000 et 10 000 mètres. Ses victoires ne se comptent plus, autant sur piste que sur route, aux différents champ. du monde auxquels il prend part.
André a reçu de nombreux hommages mérités grâce à ses immenses et nombreux succès :
- en 1987, la Ville de Sherbrooke nomme un parc au nom d'André Viger;
- en 1987, il est fait Chevalier de l'Ordre national du Québec;
- en 1989, il est nommé Officier de l'Ordre du Canada;
- en 1994, il est nommé Citoyen d'honneur de la Ville de Sherbrooke;
- en 2001, il est intronisé au Panthéon des sports du Québec;
- en 2006, il est intronisé au Hall de la renommée du sport à l'Université de Sherbrooke;
- à son décès en 2006, les drapeaux de la Ville de Sherbrooke sont en berne;
- en 2013, il est intronisé au Panthéon des sports canadiens, à titre posthume.
André Viger est considéré comme un pionnier du sport en fauteuil roulant au Canada.
Le 8 mai 1965, les Castors senior de Sherbrooke remportaient la Coupe Allan, emblème du champ. senior de hockey sur glace au Canada. C'était la première fois en plus de 20 ans qu'une équipe québécoise atteignait ce but ultime. Les Castors avaient balayé la formation de Nelson de la Colombie-Britannique avec quatre victoires sans équivoque de 7-3, 4-1, 9-2 et 8-4.
Les succès des Castors se sont prolongés durant la saison 1965-1966. Le club de Sherbrooke, champion canadien, fut invité à des rencontres en Europe avec comme enjeu la Coupe Ahearne, récompense de champ. seniors internationaux. Le 4 janvier 1966, les Castors défaisaient en finale l'équipe suédoise de Sodertalge et obtenaient la précieuse Coupe Ahearne. En mai de la même année, les Castors se retrouvèrent encore finalistes pour l'obtention de la Coupe Allan.
L'aréna de l'Expo, où se tenaient les rencontres à l'époque, était plein à craquer pour les rencontres des Castors. Il y avait 2 500 sièges, mais il s'y retrouvait souvent de 4 200 à 4 300 spectateurs. Il y avait du monde pratiquement assis sur les poutres supportant le toit.
Voici les membres de cette équipe qui fut la fierté des Sherbrookois à cette époque où le hockey jouissait chez nous d'une incroyable popularité :
Président : BERGERON, Raymond
Gérant/entraîneur/joueur : ROY, Georges, soigneur; PLOUFFE, Gaston
Préposés à l'équipement : JOLIN, Marc-André; NUTTER, Dick.
1re rangée : AUBRY, Serge; GUILBAULT, Georges; PÉPIN, René; BERGERON, Raymond, président; ROY, Georges, gérant/entraîneur/joueur; NOLET, Simon; CYR, Claude.
2e rangée : PLOUFFE, Gaston, soigneur; CARTIER, Gilles; THIBAULT, Pierre; LÉVESQUE, Jean; BROOKS, Bob; CHEVALIER, Robert; NADEAU, Serge; RICHER, Réjean; NUTTER, Dick, préposé à l’équipement.
3e rangée : RACETTE, Ron; BURCHELL, Skippy; ROUSSEAU, Réal; CARDIN, Claude; DROUIN, Larry; DUPRÉ, Robert; ROBIDAS, Lionel; GAUDREAU, Rodrigue; JOLIN, Marc-André, préposé à l’équipement.
Absents sur la photo : BECKMAN, Jim; COSSETTE, Yves; HURTUBISE, Maurice; MASCOTTO, Dino.
C'est à la suite des succès des Castors à la Coupe Allan que les autorités municipales ont décidé de construire un aréna sur la rue du Cégep qui répond encore aux besoins des gens aujourd'hui : le Palais des sports Léopold-Drolet inauguré le 24 octobre 1966. Ce n'était pas seulement une volonté politique, mais le souhait de toute une population.
Le premier champ. du monde de ski nautique (appelé aujourd'hui Coupe du monde de ski nautique) s'est tenu à Juan-les-Pins en France en 1949. Depuis 1953, cette compétition se tient à tous les deux ans.
En 1967, à l’occasion du centenaire du Canada, la ville de Sherbrooke a accueilli la dixième édition de ce prestigieux événement qui se déroula du 27 août au 3 septembre et qui regroupa 86 athlètes provenant de 25 pays.
Le Conseil d'administration de l'organisation était présidé par monsieur Clint Ward alors que monsieur Roger Codère agissait à titre de coprésident
L’instigateur de la venue du champ. mondial de ski nautique à Sherbrooke, Clint Ward, a eu l’idée originale de proposer la construction d’un pavillon pour accueillir les participants et servir de quartier général aux organisateurs. Le conseil municipal a alors nommé le pavillon du parc Jacques-Cartier, pavillon Armand-Nadeau (maire de Sherbrooke 1955-1970). M. Ward a aussi proposé la désignation d'une partie de la rivière Magog, entre le parc Jacques-Cartier et le pont Montcalm, comme lac des Nations pour honorer les visiteurs venus des quatre coins du monde.
Sur le plan compétitif, le Sherbrookois Jean Perrault, membre de l'équipe du Canada, est le favori de la foule. Il se classe cinquième en figures. Les États-Unis remportent le champ. par équipe, suivis de la France. Le Canada obtient la troisième place, pour la première fois dans l’histoire des champ. du monde de ski nautique.
Cet événement a grandement contribué à la reconnaissance de la ville de Sherbrooke comme site idéal pour l'organisation d'événements sportifs d'envergure, non seulement provincial, mais aussi national et international.
Les 3e Mondiaux jeunesse d'athlétisme se sont tenus à Sherbrooke du 9 au 13 juillet 2003. Le comité organisateur était présidé conjointement par messieurs Jean Perrault, maire de la Ville de Sherbrooke et Bruno-Marie Béchard Marinier, recteur de l'Université de Sherbrooke.
Ce sont 1 452 athlètes de 17 ans et moins venus de 155 pays qui se disputent les 39 épreuves au programme s'étendant sur cinq jours. Parmi eux, un jeune de 16 ans venu de la Jamaïque, Usain Bolt, fracasse le record du 200 mètres de ces champ. en 20:40 s. Il devait devenir par la suite, à plusieurs reprises, champion olympique et recordman mondial aux sprints de 100 et 200 mètres.
Plus de 2 000 bénévoles contribuent à la réalisation de l'événement. Au plan économique, c'est un budget de l'ordre de 20 M$ qui a permis la tenue de cette compétition. Les dépenses d'exploitation se sont chiffrées à près de 11 M$, dont 4,9 M$ en biens et services. Le Comité organisateur a dépensé un total de 10,5 M$ sous forme de dépenses d'immobilisations, incluant la construction du nouveau stade à l'Université de Sherbrooke au coût de 9,5 M$.
Selon une étude de l'Alliance canadienne du tourisme sportif, l'impact économique des Mondiaux jeunesse d'athlétisme 2003 a été considérable. Le potentiel d'activité économique au Québec se chiffre à 39,6 M$ dont 29,6 M$ dans la ville de Sherbrooke. Plus de 11,4 M$ ont été payés sous forme de traitements et de salaires à travers la province, contribuant au maintien de 600 emplois. La majorité de l'emploi soutenu par l'événement l'a été dans la ville de Sherbrooke où les traitements ont totalisé 9 M$ et représenté 480 emplois.
La tenue de manifestations sportives de cette envergure contribue au sentiment d'appartenance et à la fierté, non seulement des personnes impliquées, mais de l'ensemble des gens de la région. Elle laisse aussi en héritage une expertise précieuse en matière d'accueil et d'organisation. Finalement, grâce aux importants investissements en infrastructures, la population de la région profite d'un héritage durable sous forme d'installations suite à la tenue des Mondiaux jeunesse d'athlétisme 2003.
Bruce Coulter was born in Toronto on November 19, 1927. He starred at football with Runneymede High School before starting his senior football career with the Toronto Balmy Beaches in 1947.
En 1948, Coulter devait se joindre aux Argonauts de Toronto de la Ligue canadienne de football où avait évolué son frère Bobby Coulter, mais l'équipe était déjà gorgée de talent au champ arrière. Il se retrouve plutôt avec les Alouettes de Montréal. Il y reste pendant dix saisons jusqu'en 1957. Au cours de ces dix années, Bruce n'a jamais raté une rencontre. He saw most of his action on defence, but served as the backup quarterback to import stars such as Frankie Filchock and Sam Etcheverry. Lorsque ces derniers sont blessés, les Alouettes apprécient sa contribution. Bruce Coulter a joué dans quatre rencontres pour la Coupe Grey, l'emportant en 1949, une première pour l'équipe montréalaise.
Après sa retraite comme joueur actif, Bruce Coulter devient entraîneur. Il commence comme entraîneur-chef des Redmen de l'Université McGill de 1958 à 1961. He comes to Bishop's University in 1962 as the athletic director with a mandate to start a football program. Bruce coached the Gaiters for 29 years until he retired in 1990.
Sous son égide, les Gaiters sont champions de conférence en 1964, champions universitaires canadiens en 1971 et demi-finalistes pour la coupe Vanier en 1986. Bruce est nommé meilleur entraîneur universitaire de l'année au Canada en 1971 et 1986.
À sa retraite, le stade de football de l'Université Bishop's est nommé Coulter Field.
Bruce est intronisé au Temple de la renommée du football canadien en 1997.
Sonia Denoncourt est née à Sherbrooke le 25 juin 1964. Elle a fait ses études secondaires à Mitchell-Montcalm et a obtenu un baccalauréat en éducation physique de l'Université de Sherbrooke. Par la suite, elle a complété une maîtrise en administration du sport à l'Université d'Ottawa.
Alors qu'elle pratiquait ce sport depuis l'âge de 8 ans, Sonia a commencé à arbitrer au soccer en 1978, dès l'âge de 14 ans. Elle décide de se consacrer uniquement à l'arbitrage en 1986. Elle est alors âgée de 22 ans. Elle est la première femme à recevoir une certification d'arbitre international de la FIFA.
Elle arbitre à la Coupe du monde féminine de la FIFA en 1995, 1999 et 2003. En 1996, le soccer féminin fait son apparition pour la première fois aux Jeux olympiques, à Atlanta. Sonia Denoncourt y arbitre le tout premier match olympique féminin opposant l'Allemagne et le Japon. Elle arbitre la demi-finale entre les États-Unis et la Norvège et est choisie quatrième officielle pour la finale. En 2000, elle est sélectionnée pour arbitrer dans les tournois olympiques à Sydney. Elle y arbitre deux rencontres de groupe et est désignée pour arbitrer la finale féminine entre la Norvège et les États-Unis.
En février 1997, elle est la première femme à arbitrer une rencontre senior masculine, et pas n'importe laquelle : le match d'ouverture du champ. Paulista au Brésil, entre Palmeiras et San Jose. Elle ne se laisse pas intimider. Elle garde son calme, décerne un carton rouge et refuse même un but. Elle reçoit nombre d'autres assignations internationales dont, entre autres, au El Salvador pour un match masculin de première division, au Portugal pour la Coupe Algarve, au Japon pour la Coupe Kirin et aux États-Unis pour plusieurs rencontres de haut niveau.
Elle se retire de l'arbitrage actif en 2004. De novembre 2005 à octobre 2014, elle est en charge de l'arbitrage féminin pour le compte de la FIFA. Aux Jeux olympiques de Pékin en 2008, elle est responsable des arbitres de soccer et supervise les quelque 200 membres du personnel auxiliaire de la FIFA. À l'automne 2014, elle quitte la FIFA et se joint à la Confederation of North, Central American and Caribbean Association Football (CONCACAF) comme responsable de l'arbitrage.
Sonia Denoncourt a été intronisée au Temple de la renommée du soccer canadien à titre de bâtisseuse en 2005 et au Temple de la renommée du sport à l'Université de Sherbrooke en 2010.
Ian Hume was born in Foster, Quebec, on August 20, 1914. His innumerable realizations span his entire lifetime of 91 years. Ian received his B.A. in 1933, HDC in 1935, and was awarded an Honorary Doctorate of Civil Law by Bishop's University in 1991. He was a highly respected high school teacher of French, Latin and Mathematics for 35 years.
Ian a connu une glorieuse carrière sportive s’échelonnant sur huit décennies, laquelle fut prolifique en médailles et trophées de toutes sortes. Il a joué avec les équipes provinciales et universitaires de baseball et de basketball pendant de nombreuses années, mais la plus grande majorité de ses exploits sportifs ont été réalisés en athlétisme. De 1938 à 1950, il a gagné pendant 13 années consécutives le champ. individuel au classement général à la rencontre annuelle de l’Association d’athlétisme des policiers. Durant la même période, il fut consacré pendant plusieurs années champion canadien senior de saut en hauteur et de javelot; il s’est alors qualifié dans ces deux épreuves pour les Jeux de l’Empire britannique et du Commonwealth à Vancouver in 1954. En juin de cette même année, à l’âge de 39 ans et 10 mois, il a remporté le « Canadian High Jump Championship and British Empire Trials » avec un saut de 1,90 mètre. L’année suivante, à l’âge de 41 ans, il a encore une fois été proclamé champion canadien senior de saut en hauteur. Avec la présentation des premiers champ. mondiaux d’athlétisme de l’Association mondiale des athlètes vétérans en 1975 à Toronto, Ian est revenu à l’athlétisme de compétition. Pendant les vingt-cinq années qui suivirent, il a établi plus de 40 records dans la catégorie d’âge vétéran dans 9 épreuves différentes, soit le saut en hauteur, le saut en longueur, le triple saut, le saut à la perche, les lancers, le pentathlon et le décathlon. Ayant participé à 7 champ. mondiaux, il a remporté 13 médailles d’or, 9 d’argent et 7 de bronze. À son retrait de la compétition en 1999, il détenait encore plus de 35 records canadiens intérieurs et extérieurs dans la catégorie d’âge vétéran.
Au cours de ses longues années, Ian Hume a servi le sport amateur en tant qu'entraîneur, officiel et administrateur aux niveaux local, provincial, national et international. Pendant plus de 50 ans d’implication dans l’athlétisme, Ian a entraîné tant les jeunes athlètes espoirs que les membres de l’équipe canadienne à des évènements tels les Jeux du Commonwealth en Jamaïque en 1966 et les Jeux panaméricains à Chicago en 1959. Il a œuvré à titre de président des associations provinciale et canadienne d’athlétisme et au même titre, au comité technique de l’Association mondiale des athlètes vétérans de 1975 à 1985. Ian a agi à titre d’officiel à des évènements locaux, nationaux et internationaux, aboutissant au poste d’arbitre des épreuves combinées aux Jeux olympiques de Montréal en 1976.
Pendant plus de 15 ans, Ian a représenté son pays à titre de membre de l’Association canadienne olympique et de la Fédération internationale d’athlétisme amateur (1970-1984). La FIAA lui a remis l’Épinglette des anciens combattants en reconnaissance de ses longs et valeureux services pour l’athlétisme mondial. En 1970, Ian remporta le trophée Air Canada pour le dirigeant sportif de l’année. Il a été intronisé au Temple de la renommée des sports amateurs du Canada en 1983 dans la catégorie « Athlète » et « Fondateur » (entraîneur, administrateur, officiel et gérant). En 1985, il a été inscrit au mur d’honneur du Comité national des officiels et en 1990, il a reçu la plaque commémorative de l’Association canadienne d’athlétisme. De plus, l’Université Bishop’s l’a choisi en 1995 pour son « Athletic Wall of Distinction ».
En 1981, en hommage à ses réalisations et aux services exceptionnels rendus à son pays, il a été nommé Membre de l’Ordre du Canada et pour couronner son engagement et son dévouement dans le sport, Ian Hume a été honoré en 2002 de la Médaille d’or du jubilé de la Reine.