En 2016, le Panthéon des sports de Sherbrooke (PSS) a procédé à sa deuxième cérémonie d’intronisation. La mission du Panthéon est de promouvoir l’importance du sport au sein de la population sherbrookoise et estrienne en reconnaissant et en honorant les individus ou les clubs qui ont contribué de façon notoire et exceptionnelle au développement du sport à Sherbrooke, et en Estrie, par leurs performances sportives ou leur engagement soutenu.
Grâce à la collaboration des ressources humaines et financières de la Ville de Sherbrooke, du groupe Excel gestion privée et du député de Sherbrooke et ministre responsable de l’Estrie, Luc Fortin, le PSS a pu présenter cette cérémonie d’intronisation. Le Panthéon accueille en 2016, dix nouveaux intronisés qui sont ainsi immortalisés à la Place du Panthéon des sports de Sherbrooke au lac des Nations.
Nous tenons à remercier les membres du conseil d’administration de leur engagement à faire de Sherbrooke un lieu où la reconnaissance des personnalités sportives fait l’envie de plusieurs régions du Québec.
Nicolas Fontaine naît à Magog le 5 octobre 1970. Son idole de jeunesse est Lloyd Langlois, qui domine le saut en ski acrobatique durant les années 1980. Nicolas suit ses traces lorsqu’il devient membre de l’équipe nationale de ski acrobatique en 1991. Il demeure avec l’équipe nationale jusqu’à la fin de la saison 2003.
Au cours de sa carrière, Fontaine remporte le championnat canadien à cinq reprises. En 1997, il monte sur la plus haute marche du podium lors des Championnats mondiaux qui se déroulent au Japon, à Iizuna Kogen. Nicolas Fontaine est l’un des skieurs acrobatiques qui obtient le plus de succès sur la scène internationale. Dans les 116 compétitions auxquelles il prend part, il termine 84 fois parmi les dix premiers. À treize reprises, Fontaine sort gagnant d’une compétition de la Coupe du monde. Il obtient cinq titres de champion au cumulatif, dont quatre consécutifs (1997, 1998, 1999 et 2000).
Nicolas Fontaine a participé à quatre Jeux olympiques, terminant trois fois dans le top 10, incluant la médaille d’argent des Jeux d’Albertville en 1992. Il était aussi présent à Lillehammer (1994), Nagano (1998) et Salt Lake City (2002).
Il est intronisé au Temple de la renommée du ski canadien en 2007 et au Panthéon des sports du Québec en 2009.
Nicolas est actuellement entraîneur de l’équipe du Québec de saut à ski acrobatique et responsable du développement pour le saut auprès de l’Association canadienne de ski acrobatique. Il habite à Lac-Beauport avec sa famille où il entraîne les athlètes au centre de ski Le Relais durant l’hiver et au Centre Acrobatx Yves La Roche durant l’été.
Il est responsable du programme Sport-Études Ski acrobatique qu’il a aidé à mettre sur pied. Ce programme Sport-Études accueille des jeunes de trois écoles secondaires de la région de Québec pour l’année scolaire 2016-17. Un autre programme s’adressera aux jeunes de trois écoles de niveau primaire.
Lloyd Langlois naît à Sherbrooke le 11 novembre 1962. Dès l’âge de 18 ans, alors qu’il vit à Magog, il fait sa marque aux championnats juniors canadiens de saut en ski acrobatique. Il est membre de la célèbre «Québec Air Force», groupe d’athlètes qui dominent la discipline dans les années 1980 et 1990.
Au cours de l’année 1985, Langlois, un innovateur, devient le premier sauteur à tenter le triple saut arrière avec quadruple vrille. Il exécute parfaitement ce saut au cours de six épreuves consécutives, ce qui lui permet de remporter la Coupe du monde au cumulatif cette année-là. Il finira à nouveau en tête du classement cumulatif de la Coupe du monde en 1993 et terminera au deuxième rang en 1986, 1987 et 1994. Langlois remporte aussi les Championnats du monde à deux reprises, à Tignes en 1986 et à Oberjoch en 1989.
Lors des Jeux olympiques de Calgary en 1988, alors que le saut en ski acrobatique est un sport en démonstration, Lloyd Langlois se mérite la médaille de bronze. Il gagne aussi une médaille de bronze lors des Jeux de Lillehammer en 1994. Au cours de sa carrière en Coupe du monde, Lloyd monte 74 fois sur le podium, dont 22 fois sur la plus haute marche, 25 fois sur la deuxième et récolte 27 médailles de bronze.
Il a remporté les Championnats nationaux en 1993, 1994, 1995 et 1997, se classant deuxième en 1987 et 1996, et troisième en 1984 et 1992.
Ses exploits aussi nombreux que remarquables lui ont valu d’insignes honneurs :
- Intronisé au Temple de la renommée olympique du Canada en 1987
- Intronisé au Panthéon du Musée canadien du ski en 2002
- Intronisé au Panthéon des sports du Québec en 2007.
Depuis 18 ans, Lloyd est coordonnateur et directeur du Cirque des étoiles Memphrémagog, organisme qui a comme mission d’aider les jeunes faisant face à certaines difficultés. Il réalise annuellement le spectacle du Cirque des étoiles au parc des Braves de Magog. Grâce à son leadership, la Plage Cabana de Magog prend une allure tout à fait différente avec l’implantation de l’Accro-Parc, un centre récréatif familial proposant diverses disciplines acrobatiques. Lloyd est aussi propriétaire du restaurant La Piazzetta à Magog avec sa conjointe, Michèle Sévigny. Il est le père de deux filles, Naomie 22 ans et Maude 17 ans.
Jean-Marc Rozon naît à Sherbrooke le 27 septembre 1961. Pionnier du ski acrobatique, il est le leader de la célèbre «Québec Air Force» qui a dominé le circuit de la Coupe du monde dans les années 1980 et 1990.
Il est membre de l’équipe nationale de 1980 à 1983 et de 1986 à 1991. Au cours de sa carrière, il prend part à 50 épreuves sur le circuit de la Coupe du monde et termine parmi les trois premiers en 25 occasions (13 médailles d’or, 9 médailles d’argent, 3 médailles de bronze) et parmi les dix premiers à 39 reprises. Il remporte le titre de champion de la Coupe du monde en 1986-1987 et en 1987-1988. Il participe aux Jeux olympiques de Calgary en 1988 où le ski acrobatique est un sport en démonstration et récolte la médaille d’or. Au niveau national, Jean-Marc termine premier en saut en 1987 et troisième en 1988.
Il a contribué de façon significative à l’évolution de son sport, notamment en créant des rampes de saut en milieu aquatique afin de permettre l’entraînement pendant les mois d’été. Il a également été entraîneur de l’équipe canadienne de saut acrobatique de 1998 à 2000, ainsi que consultant pour les équipes norvégienne, suédoise et américaine à l’occasion des Jeux olympiques de Salt Lake City en 2002.
Jean-Marc a été intronisé au Temple de la renommée du ski canadien en 1997 et au Temple de la renommée olympique du Canada en 1998.
Jean-Marc Rozon est père de quatre enfants, Maïna 13 ans, Cody 16 ans, Anika 24 ans qui est médecin de famille et Fanny 26 ans qui est avocate.
Son travail actuel consiste à faire la gestion complète des immeubles acquis depuis l’âge de 18 ans. Il s’occupe de la location, de l’entretien et des rénovations. Il possède aussi une petite entreprise en affichage numérique, itvmédia.
Gregory Stevenson naît à Sherbrooke le 27 février 1969. Il fait ses études universitaires à l’Université McGill.
En 1991, aux Jeux panaméricains disputés à La Havane, ce membre du Club d’aviron de Montréal remporte une médaille de bronze dans l’épreuve du quatre sans barreur. L’année suivante, en 1992, Stevenson et ses coéquipiers terminent au 11e rang aux Jeux olympiques de Barcelone. Ce résultat permet à Stevenson de remporter le Victor de la révélation masculine au Gala du Mérite sportif de l’Estrie.
Aux Jeux panaméricains de 1995 tenus à Mar del Plata, Argentine, Stevenson remporte deux médailles d’argent, soit au quatre sans barreur et au huit avec barreur. L’année suivante, lors des Jeux olympiques d’Atlanta, il est membre du huit avec barreur qui termine en quatrième position. Gregory Stevenson a fait partie de l’équipe nationale d’aviron du Canada pendant sept ans.
Greg est actuellement directeur du développement à Bishop’s College School, l’école secondaire qu’il a fréquentée entre 1981 et 1986. Il est responsable du développement communautaire et lève des fonds en appui aux programmes, aux bourses et aux infrastructures.
Il est fier d’avoir consacré sa carrière auprès des jeunes. Avant BCS, il a travaillé pendant 15 ans avec les jeunes à risques, incluant un programme national d’aviron et un programme d’aventure thérapeutique à l’intention des adolescents en difficulté. Il aime aussi beaucoup donner de son temps comme entraîneur bénévole auprès d’équipes d’aviron et de hockey.
Maryse Turcotte naît à Sherbrooke le 23 février 1975. Elle débute sa carrière d’haltérophile en 1990 au club d’haltérophilie de l’école secondaire Le Ber.
Au faîte de sa carrière, Maryse Turcotte, qui ne mesure que 1,53 m, est inscrite dans la catégorie des 58 kilos. Grâce à sa détermination, elle obtient la quatrième place aux Jeux olympiques de 2000 à Sydney, en Australie. Aux Championnats du monde de 2003 disputés à Vancouver et aux Jeux olympiques d’Athènes de 2004, la petite Hercule exécute des épaulés-jetés de 120 kg (265 livres), soit plus de deux fois son poids.
Maryse Turcotte représente le Canada à tous les championnats du monde de 1995 à 2008. Elle y mérite trois médailles. De plus, elle remporte la médaille d’or aux Jeux panaméricains de Winnipeg en 1999, ainsi qu’aux Jeux du Commonwealth de Manchester en 2002 et de Melbourne en 2006. Maryse remporte 14 fois les championnats nationaux, gagnant l’or 11 années consécutives. Au championnat canadien à La Prairie, en 2008, à l’âge de 33 ans, elle met fin à une brillante carrière de 18 ans. Par ses exploits, Maryse a ouvert le chemin aux filles dans un sport qui était alors plutôt réservé aux hommes.
En 2011, elle est intronisée au Panthéon des sports du Québec.
Maryse est détentrice d’une maîtrise en administration de la santé, d’un doctorat en médecine avec spécialité en psychiatrie. Elle a suivi des études postdoctorales en gérontopsychiatrie. Elle est rattachée à l’hôpital Sainte-Croix et au CHSLD Georges-Frédéric-Hériot de Drummondville. Elle est la mère de deux garçons (âgés de cinq ans et de trois mois) et d’une fillette de trois ans.
L’équipe masculine de volleyball est la première de l’histoire de l’Université de Sherbrooke à remporter un championnat national, avant même la construction du pavillon Univestrie, inauguré en 1979. L’équipe est dirigée par l’entraîneur Denis Custeau et, cette année-là, le Vert & Or ne doit rien gagner. En effet, la direction de l’Université vient de se retirer du sport d’excellence de l’Union sportive interuniversitaire canadienne (USIC) et n’offre que les
sports intra-muros à sa population étudiante. Denis Custeau et quelques étudiants déjà impliqués avec lui dans le volleyball civil sherbrookois parviennent à convaincre les dirigeants de l’Université de payer l’inscription de l’équipe aux activités de l’USIC contre une promesse d’autofinancer les frais d’entraînement et de compétition.
À cette époque, le bassin de l’Université de Sherbrooke se limite à quelques milliers d’étudiants, contrairement aux autres institutions québécoises et canadiennes inscrites en volleyball. Le Vert & Or doit compenser en misant sur les éléments à sa portée, détermination, volonté et esprit de corps, pour créer une symbiose exceptionnelle. Denis Custeau n’hésite pas à qualifier de phénoménal l’exploit réussi par ses joueurs. « C’était contre nature ce qui s’est passé au sein de ce groupe de jeunes. Ils ont réussi à établir une notion d’équipe que je n’avais jamais vue et que je n’ai jamais revue. Notre recette tenait dans un projet commun que chaque individu a su s’approprier et dans un système de jeu inhabituel, basé sur les gabarits plus petits de nos joueurs », se souvient l’entraîneur. L’équipe n’avait même pas de gymnase où s’entraîner. « Souvent, on apprenait à une demi-heure d’avis qu’on avait un entraînement, parce que le coach venait de trouver un gymnase disponible dans une école locale », rappelle le joueur Pierre Lemieux, sacré recrue de l’année à l’Université de Sherbrooke cette saison-là.
Partout où il se présente, le Vert & Or est reconnu pour ses performances sur le terrain et non pour la richesse de ses moyens financiers. Pour leurs déplacements, les futurs champions s’entassent dans une camionnette dans laquelle on ajoute des chaises à l’arrière pour asseoir tout le monde. Quand il faut passer la nuit à l’extérieur de Sherbrooke, on se contente d’une seule chambre d’hôtel où toute l’équipe trouve le moyen de s’installer. Et pour financer tout cela, on a toujours quelque chose à vendre, souvent des t-shirts...
En finale du Championnat canadien 1974-75 disputé à l’Université Laval à Québec, la formation sherbrookoise défait celle de l’Université de la Saskatchewan en trois sets (15-7, 15-7 et 15-4). Pourtant, en ronde préliminaire, le Vert & Or s’est incliné devant cette même équipe. L’année suivante, le Vert & Or atteint aussi la finale universitaire canadienne, mais doit s’incliner après que des blessures handicapent sévèrement l’équipe.
Sherbrooke, ville olympique, accueille des matchs de football et de handball ainsi que des évènements artistiques et culturels
Lors des Jeux olympiques d’été de Montréal en 1976, des matchs de football (soccer) et de handball se déroulent à Sherbrooke à qui le Comité organisateur des Jeux olympiques (COJO) reconnaît le statut de ville olympique. Roger Frot, alors président de l’Association régionale de soccer de l’Estrie, joue un rôle important dans ce dossier. Dès lors, Sherbrooke devient la seule ville, outre Montréal, où se déroulent des compétitions dans plus d’un sport olympique. À compter du 1er janvier 1976, le mandat d’assurer la réalisation et la coordination des activités de toutes les directions du COJO impliquées à Sherbrooke est confié à l’Unité d’opération Sherbrooke. André Lachance en assume la direction.
Entre le 20 et le 26 juillet 1976, onze matchs de handball de la poule préliminaire sont disputés au Palais des sports. Ils mettent en opposition tant des équipes féminines que masculines. Plus de 2 000 spectateurs sont présents lors du match qui oppose l’équipe masculine du Canada à celle de l’URSS. Pierre Ferdais, capitaine de l’équipe canadienne, diplômé de l’Université de Sherbrooke en éducation physique et sportive, compte trois buts spectaculaires et soulève la foule. Mais l’URSS, future gagnante de la médaille d’or, remporte facilement cette partie au compte de 24 à 9.
À la même période, du 23 au 25 juillet, les amateurs de football venant de divers pays s’amènent à Sherbrooke pour assister à quatre matchs : trois de huitièmes de finale et un de quarts de finale opposant l’URSS à l’Iran. L’URSS remporte la victoire par la marque de 2 à 1, mais subit la défaite en demi-finale contre la République démocratique allemande (2-1) et termine son parcours en battant le Brésil (2-0) pour se mériter la médaille de bronze. Tous ces matchs sont disputés dans un nouveau stade aménagé à même l’ancien hippodrome à proximité du Palais des sports. L’endroit est connu aujourd’hui sous le nom de Parc Sylvie Daigle.
Pendant la quinzaine des Jeux, en soirée, les Sherbrookois et les visiteurs de passage profitent d’une dizaine de spectacles mettant en vedette des ensembles musicaux, ainsi que des compagnies de danse et de théâtre provenant des dix provinces canadiennes et jouissant d’une notoriété internationale. Ce volet artistique et culturel, réalisé par le Centre culturel de l’Université de Sherbrooke, est rendu possible grâce à l’aide financière de la Ville de Sherbrooke et du COJO.
Clément Fortier naît à Sherbrooke le 10 mars 1941. Au milieu des années 1970, il est reconnu dans la région comme un leader doté d’un bon sens de l’organisation. Clément s’est tôt fait connaître par son implication au sein de la Corporation du Festival des Cantons (1974-1979), un événement majeur en Estrie à cette époque.
Quand Sherbrooke est choisie pour accueillir la finale provinciale des Jeux d’été du Québec de 1977, le maire Jacques O’Bready lui demande de prendre la présidence du comité organisateur de cette manifestation sportive. Après quelques jours de réflexion, il accepte de relever ce défi.
Clément Fortier réussit à faire un succès des Jeux de Sherbrooke. En bon gestionnaire, il s’assure que ces Jeux ne se soldent pas par un déficit financier. Sherbrooke en récolte des retombées importantes, entre autres avec la nouvelle piste d’athlétisme à l’Université de Sherbrooke qui permet à la ville de devenir l’un des grands centres d’athlétisme au Québec.
À la suite du succès remporté par cette édition des Jeux du Québec, Clément Fortier joint les rangs du conseil d’administration de la Société des Jeux du Québec. Deux ans plus tard, en 1979, il est nommé président du conseil d’administration de cet organisme, puis membre de la commission de surveillance de la Société des Jeux. Il a été l’un des gouverneurs de la Société des Jeux du Québec et il est maintenant membre à vie de cette société. En plus de son implication dans l’organisation des Jeux du Québec à Sherbrooke en 1977, Clément Fortier a servi la famille sportive à différents titres pendant de nombreuses années :
- Président de la Société des Jeux du Québec (1979)
- Conseil d’administration de la Fondation des Jeux du Québec (1982-1986)
- Président du comité organisateur du Mérite sportif de l’Estrie (1983-1985)
- Comité exécutif du Club de hockey collégial AAA les Sélects de Sherbrooke (1984)
- Président du comité organisateur des manifestations sportives de l’Université de Sherbrooke (1980-1981)
- Membre du conseil d’administration de la Corporation des Jeux panaméricains de Sherbrooke 1999 (1991)
Il a été honoré du Victor spécial Desjardins lors du gala du Mérite sportif de l’Estrie en 1994. Outre le monde du sport, ses très nombreuses implications dans le milieu des affaires et des organismes philanthropiques à Sherbrooke, ailleurs au Québec et même au niveau canadien, témoignent de son engagement exceptionnel aux plans social et professionnel au cours de plusieurs décennies.
Roch Loignon est impliqué dès les balbutiements du patinage de vitesse sur courte piste en Estrie. En 1971, il est cofondateur et entraîneur au club de Sherbrooke avec Henri-Paul Brault. Puis, de 1973 à 1979, Loignon devient directeur et vice-président de la Fédération québécoise de patinage de vitesse. Au milieu des années 1970, l’exemple de la longue piste ne suffisant plus à assurer le bon fonctionnement des compétitions sur courte piste, avec Maurice Gagné et André Boucher, le frère de Gaétan, Roch entreprend l’écriture des règles de ce nouveau sport.
En 1973, Roch Loignon atteint le niveau national comme arbitre et, en 1978, le niveau international en longue piste. Puis, en 1984, il devient officiel de l’International Skating Union courte piste, ce qui lui confère le plus haut niveau mondial comme officiel dans ce sport. Roch est un officiel respecté qui contribue à forger les règlements, la structure et la crédibilité du patinage de vitesse. À une époque où la photo-finish et les reprises vidéo n’existent pas, il demeure imperturbable dans ses décisions. Juste et consciencieux, il fait fi des huées des spectateurs.
Parmi ses hauts faits d’armes, agir comme arbitre en chef au Championnat du monde tenu en Chine en 1993 et à titre d’officiel aux Jeux olympiques de Lillehammer, en 1994, restent gravés dans sa mémoire.
En 2008, après plus de 30 ans à sillonner le monde afin d’arbitrer diverses compétitions internationales, Roch Loignon prend sa retraite.
Il a reçu le Victor spécial Desjardins lors du Gala du Mérite sportif de l’Estrie en 2009.
Jean-Paul Ricard, Sherbrookois d’origine, a été considéré comme l’un des meilleurs arbitres de boxe amateur au pays.
Il est arbitre en chef de boxe au Canada pendant huit ans. Il participe à plusieurs grands Jeux, dont les Jeux paralympiques d’Atlanta en 1996 et de Sydney en 2000, les Jeux panaméricains de la Havane en 1991 et de Mar Del Plata en 1995.
Il a officié dans plusieurs championnats du monde et tournois internationaux de boxe. Ses assignations l’ont amené dans pas moins de 24 pays.
Il a participé à quatre reprises aux Jeux du Canada et à de nombreux championnats canadiens de boxe amateur. Il a également siégé à l’exécutif de la Fédération canadienne de boxe amateur au début des années 2000.
Jean-Paul Ricard est un agent certifié en contrôle de dopage sportif pour le compte du Centre canadien pour l’éthique dans le sport. On a fait appel à ses services à de nombreuses reprises et à différents endroits du globe au cours des années.
Il a été arbitre en chef du Canada pendant huit années consécutives et est récipiendaire du prix Frank Sgambati (2006)
Il a également été intronisé au Temple de la renommée de la Fédération canadienne de boxe amateur (début des années 1990) et au Hall de la renommée du sport à l’Université de Sherbrooke (2007).