En 2019, pour le cinquième anniversaire du Panthéon des sports de Sherbrooke, la cérémonie d’intronisation a été déplacée au Théâtre Granada. Cet endroit plus vaste a permis d’accueillir environ 200 personnes.
La mission du Panthéon des sports de Sherbrooke est de promouvoir l’importance du sport au sein de la population sherbrookoise et estrienne en reconnaissant et en honorant les individus ou les clubs qui ont contribué de façon notoire et exceptionnelle au développement du sport à Sherbrooke, et en Estrie, par leurs performances sportives ou leur engagement soutenu.
Après cinq ans, le Panthéon des sports de Sherbrooke a procédé à pas moins de 52 intronisations d’athlètes, équipes, bâtisseurs et événements.
Pierre Bélanger naît à Magog le 28 janvier 1952. C‘est en assistant, en 1969, à une partie de volleyball à l’Université de Sherbrooke qu’il décide de pratiquer ce sport. Trois ans plus tard, il fait partie de l’équipe nationale de volleyball du Canada. En 1973, il est la recrue masculine par excellence au sein des équipes sportives du Vert & Or de l’Université de Sherbrooke. Pierre joue aux Jeux mondiaux universitaires de Moscou en 1973, puis au championnat du monde en 1974 à Mexico.
En 1976, Bélanger prend part aux Jeux olympiques de 1976, disputés à Montréal. Il aide le Canada à prendre la 9e place. C’est la première fois qu’une équipe canadienne de volleyball se produit aux Jeux olympiques. Après les Jeux de 1976, Pierre abandonne sa carrière d’athlète.
Le 13 octobre 2012, Pierre Bélanger est intronisé à titre d’athlète au Temple de la renommée du volleyball québécois.
Rachèle Béliveau naît à Sherbrooke le 26 août 1961. Elle commence à jouer au volleyball à l’école du Phare. Au collégial, elle joue avec les Volontaires du Cégep de Sherbrooke. En 1980, elle est membre de l’équipe nationale junior du Canada. En 1980 et en 1981, Rachèle est choisie la meilleure joueuse de niveau junior au Canada et est médaillée d’or canadienne au niveau collégial. En 1980, elle se mérite une autre médaille d’or au championnat canadien civil. À la suite de ses performances obtenues au Cégep, elle sera récipiendaire du prix de la FASCQ en tant qu’athlète de la décennie, tous sports confondus.
Ensuite, Rachèle endosse l’uniforme du Vert & Or de l’Université de Sherbrooke qui sera médaillée à deux reprises au niveau universitaire. Dès sa première année, elle fait partie de l’équipe qui représente le Canada et qui terminera 10e au championnat mondial de volleyball junior féminin qui se tient à Mexico, en octobre 1981.
De 1983 à 1986, Rachèle Béliveau est membre de l’équipe canadienne qui participe aux Jeux olympiques de 1984 à Los Angeles. Le Canada termine la compétition au 8e rang. Elle obtiendra également une 6e place aux Universiades de 1986 et une 15e place au championnat du monde en 1986.
Plus récemment, Rachèle est intronisée en 2009 à l’école du Phare et à l’Université de Sherbrooke, en 2013 à Volleyball Québec comme athlète et en 2014 comme membre de l’équipe qui remporta la médaille d’or au Norceca en 1980.
Doran "Duke" Doucet naît à Windsor en 1947. Il apprend les rudiments du golf en étant le caddie de son père au club de golf de Windsor. Doucet commence à jouer au golf à l’âge de 7 ans. En juillet 1963, dans le groupe d’âge des 16 à 18 ans, il décroche les honneurs d’un tournoi sur le parcours du Sherbrooke Country Club en jouant une ronde de 73, deux coups seulement au-dessus de la normale. Après une carrière amateur remplie de promesses, Doucet joint les rangs professionnels en 1968.
En 1969, Doran Doucet devient professionnel au club de golf Belvédère de Sherbrooke. Trois ans plus tard, il remporte le championnat des professionnels du Québec. Cette année-là, il gagne neuf des dix tournois du circuit professionnel québécois tandis qu’il finit au deuxième rang dans l’autre tournoi. Durant les années 1970, Doucet joue des tournois en Floride, en Europe et en Afrique du Sud. En 1976, il entre au club de golf Summerlea. Il y occupe successivement les fonctions de professionnel adjoint, professionnel en titre, directeur de golf et directeur général. Il prend sa retraite après y avoir passé plus de 35 ans.
Pionnier canadien du slalom et premier champion canadien de ski alpin de langue française et fondateur de l’école de ski du Mont Sutton, Jean Lessard s’est éteint à l’âge de 80 ans.
Le Sherbrookois s’est illustré à plusieurs occasions dans des compétitions régionales et nationales. Il obtient ses premiers succès lorsqu’il devient champion junior des Cantons-de-l’Est de 1948 à 1952. De 1953 à 1959, il est champion senior. De plus, il a marqué la course Adams Memorial au mont Orford, une épreuve internationale, en arrachant le titre à cinq reprises consécutives et en 1959, il gagne le slalom spécial au « Québec Kandahar » du mont Tremblant. Il devient le premier champion canadien de langue française en ski alpin (slalom, slalom géant et combiné). L’année suivante, il est membre de l’équipe olympique aux Jeux olympiques de Squaw Valley.
Quelques mois plus tard, Jean Lessard raccroche ses skis de compétition et amorce sa carrière professionnelle au mont Sutton, où il contribue au développement de la station de ski dès son ouverture en 1960. Il fonde la boutique et l’école de ski, qui deviendra une des meilleures au pays, qu’il dirigera jusqu’à sa retraite, 30 ans plus tard. L’ancien skieur olympien était également membre et directeur de l’Alliance des moniteurs de ski du Canada, créée en 1939.
Élégant skieur et charmant professeur, il épousa Suzanne Brien en 1961 et fonda sa famille au pied de cette merveilleuse montagne.
Fils d’un maçon et d’une mère au foyer qui a élevé ses neuf enfants, Jean Lessard est très tôt tombé dans la marmite du ski. Son père, Paul Émile, fabriquait lui-même, à l’aide de planches de bois, les skis de ses enfants, dont plusieurs ont fait de la compétition.
C’est en 1921 que le Sherbrooke Ski Club, une première organisation vouée au ski, apparaît à Sherbrooke. Les membres se rassemblent à la ferme Breault, sur le chemin de Brompton, pour faire du ski. En 1940, le ski de descente gagne en popularité, ce qui permet l’ouverture du centre de ski Hillcrest à North Hatley. À partir de 1943, les membres de l’école de ski Hillcrest peuvent profiter des conseils d’Eric Shiller. Au fil du temps, Jean adopte la méthode française de son idole, le père du ski alpin Émile Allais, qui prônait les virages en parallèle en opposition au chasse-neige des Autrichiens.
Jean était un bon vivant qui s’amusait sur les pistes de ski avec les moniteurs.
Jean a contribué pendant 50 ans au développement dans la région. En 1965, avec l’aide de promoteurs, il crée le premier 9 trous du club de golf Sutton et en 1979, il dessine et construit le deuxième 9 trous. L’Omnium de golf Jean Lessard s’établit en 1983 et pendant trois années, ce tournoi exceptionnel offre aux joueurs une expérience unique; les fonds amassés allaient à la Fondation Boulanger-Bédard, consacrée au développement culturel et sportif des jeunes. Jean a aussi été actif avec le club Optimiste et le Gala des arts.
Frédéric Niemeyer naît le 24 février 1976 à Campbellton, au NouveauBrunswick. Enfant, il suit ses parents lorsque ceux-ci déménagent à Deauville. Frédéric prend goût au tennis et s’entraîne au Centre récréatif de Rock Forest sous la supervision de François Lefebvre.
Après son passage à l’Université Middle Tennessee State, Niemeyer débute sa carrière professionnelle en 1998, alors qu’il parcourt les tournois Challenger. Il y connaît plusieurs succès. Sur ce circuit, Frédéric gagne sept titres en simple. Cependant, selon les chiffres de 2008, il ne connaît pas autant de succès sur le circuit de l’Association of Tennis Professionals (ATP). Il compte alors une fiche de 12 victoires et de 28 défaites. Son principal fait d’armes est d’avoir battu au premier tour l’un des meilleurs joueurs au monde, l’Espagnol Felix Mantilla, lors du tournoi de Wimbledon en 2003. En double, Niemeyer possède une fiche de 18 victoires et de 16 défaites. Son meilleur classement sur le circuit de l’ATP fut le 134e rang mondial qui lui a été décerné le 22 mars 2004. Il est alors le joueur numéro 1 au Canada.
Niemeyer représente le Canada aux Jeux olympiques d’Athènes de 2004 où il est battu au premier tour par l’Américain Taylor Dent. Au double, Niemeyer et son coéquipier Daniel Nestor sont éliminés au deuxième tour. Aux Jeux de Pékin de 2008, il s’incline contre l’Argentin Guillermo Canas dès sa première partie. En double, l’équipe qu’il forme avec Nestor perd son premier match du tournoi.
Niemeyer a une meilleure fiche lors des rencontres de la coupe Davis. Il est membre de l’équipe canadienne de 1999 à 2005, ainsi qu’en 2007 et en 2008. Frédéric y présente une fiche de 9 victoires contre 8 défaites en simple et de 11 victoires et 2 défaites en double. Il prend sa retraite en 2009.
En août 2013, Frédéric Niemeyer est intronisé au Panthéon de la renommée de la coupe Rogers.
Marc Quessy naît au Cap-de-la-Madeleine. Il est victime d’un accident de la route à 19 ans et perd l’usage de ses jambes. Il commence à faire du sport en fauteuil roulant avec une équipe de basketball. Dès 1986, il fait partie de l’équipe qui remporte la médaille d’or aux championnats du monde de basketball en Australie.
Lors des trois Jeux paralympiques auxquels il prend part, Marc amasse huit médailles. Aux Jeux paralympiques de Séoul de 1988, il gagne la médaille d’or au marathon, la médaille d’argent au 100 mètres et, à Barcelone en 1992, il gagne quatre médailles, soit : au 200 mètres, au 400 mètres, au relais 4 X 100 mètres et au relais 4 X 400 mètres. Aux Jeux paralympiques d’Atlanta de 1996, Marc Quessy remporte deux médailles de bronze : au 800 mètres et au relais 4 fois 400 mètres.
Mathieu Turcotte naît le 8 février 1977 à Sherbrooke. Il est membre de l’équipe nationale de patinage de vitesse sur courte piste de 1996 à 2008. Au cours de la saison 19992000, il gagne trois médailles sur le circuit de la coupe du monde. Aux championnats du monde par équipe, il obtint quatre médailles d’or (1998, 2000, 2001, 2003) et une médaille d’argent (2002). Mathieu est champion de la coupe du monde sur 500 mètres au cours de la saison 2004-2005. Cette année-là, il décroche six médailles individuelles, dont sa première médaille d’or à Bornio, en Italie. Lorsque la saison se termine, Turcotte est au deuxième rang au cumulatif des points en courte piste. Il fait aussi partie de l’équipe championne qui gagne le relais aux championnats du monde de 2005 et de 2006.
Mathieu prend part aux Jeux olympiques de Salt Lake City en 2002. Il y remporte une médaille d’or (relais 5 000 mètres) et une médaille de bronze (1 000 mètres). Aux Jeux olympiques de Turin en 2006, il gagne la médaille d’argent (relais 5 000 mètres). Au moment de sa retraite de la compétition, il est détenteur du record canadien en patinage de vitesse sur courte piste au 1 500 mètres et du record du monde au relais avec François-Louis Tremblay, Steve Robillard et Charles Hamelin.
1966 — Georges Laurent quitte la France pour s’installer au Québec.
1970 — Il fait partie des huit amoureux du ballon rond qui créent l’Association régionale de soccer de l’Estrie et se joint à la zone Olympiques de Sherbrooke dont il dirigera les équipes de jeunes de 1970 à 1976 (U10 à U18), remportant 7 titres de champion régional.
1973 — Il crée, avec l’appui de son patron Jean Perrault, les Volontaires du Cegep de Sherbrooke qu’il dirigera jusqu’en 1984 et aidera ses équipes à remporter 16 titres de champion, dont trois de champion provincial AAA en 1977, 1979 et 1980.
1976 — Il crée le club senior provincial des Verts de Sherbrooke qu’il dirigera dans la ligue Métropolitaine et le CPS de la Fédération (division Excellence) jusqu’en 1982, et remportera le titre d’entraîneur de l’année en 1981.
1986 — Il devient l’entraîneur du club semi-professionnel de l’Université de Sherbrooke avec lequel il remportera le titre de champion provincial en 1987 (finaliste canadien), sera nommé l’entraîneur de l’année en 1986 et l’entraîneur-chef de la sélection du Québec en 1988.
1987 — Il devient l’entraîneur de l’équipe universitaire du Vert & Or de l’Université de Sherbrooke jusqu’en 1992, remportera deux titres de champion provincial en 1988 et 1992 et sera nommé l’entraîneur de l’année en 1988.
Entre 1975 et 2010 — Il organise sept tournées en France pour faire progresser ses joueurs.
1999 — Après six ans d’arrêt, il s’investit comme entraîneur des équipes de jeunes (U10 à U16) des Rafales de St-Élie, du Dynamik de Sherbrooke-Ouest et des Verts de Sherbrooke jusqu’en 2013 et aidera ces équipes à remporter 11 titres de champion.
1999 — Il est intronisé au Temple de la renommée du soccer québécois.
2007 — Il est intronisé au Temple de la renommée de l’Association régionale de soccer de l’Estrie.
2011 — Il reçoit la médaille du centenaire de la Fédération de soccer du Québec à titre de bâtisseur-entraîneur.
2013 — Il prend sa retraite du soccer et se consacre à l’écriture de trois livres portant sur le soccer. Son bilan total est de : coaching de 53 équipes en 35 ans (1970 à 2013) et 47 titres de champion.
En 1995, à Winnipeg, le Mistral-Estrie Senior remporte la médaille d’or du championnat canadien de soccer senior. Il gagne la finale en supplémentaire au compte de 1 à 0 contre l’équipe d’Halifax, représentant de la Nouvelle-Écosse, qui possède deux joueurs ayant joué en Europe. C’est Alain Messier qui marque le but de la victoire.
L’équipe est dirigée par Guy Smith, aidé de son adjoint Jacques Duquette. Elle possède de très bons joueurs, entre autres le capitaine Richard-Pierre Gilles qui reçoit un ballon d’or, remis au joueur par excellence de la Ligue de soccer élite du Québec. Elle compte aussi Éric Puig, qui a joué des tournois internationaux alors qu’il était un joueur de catégorie U17, Steve Dubuc, Steve Pouliot et André Sylvain, qui furent souvent sur les équipes d’étoiles lorsqu’ils jouaient avec le Vert & Or de l’Université de Sherbrooke.
C’est la première fois, depuis 1961, qu’un club du Québec monte sur la plus haute marche du podium à ce championnat qui couronne la meilleure équipe amateur au Canada. Au niveau civil, c’est aussi le premier championnat canadien pour une équipe de l’Estrie.
Couchés au sol : André Sylvain, Daniel Couture
1ère rangée : Amédé Konji Nyamat, Mathieu Hade, René Dugrenier, Steve Dubuc, Lionel Hugonnier, Luc Chabot, Richard Audit, Julien Rheault, Robert Holtmann, Guy Smith (entraîneur-chef)
2e rangée : Jacques Duquette (entraîneur-adjoint), Richard Pierre-Gilles (capitaine), Steve Pouliot, Stéphane Fortier, Alain-Olivier Desbois, Johnny Tasoulis, Éric Puig, Alain Messier
Absent sur la photo : Jean-Nicolas Dion
L’équipe féminine de volleyball du Vert & Or remporte le championnat canadien de volleyball universitaire féminin en 2003. En demi-finale, elle surprend les favorites du tournoi, les Pandas de l’Alberta, en remportant trois manches, tandis que ces dernières n’en gagnent aucune. Les volleyeuses battent les Wesmen de Winnipeg en quatre manches, en finale. C’est la première fois qu’une équipe du Québec gagne ce tournoi. Depuis vingt ans, ce sont toujours des universités de l’Ouest qui ont remporté le titre.
L’entraîneur Normand Bouchard peut compter sur des joueuses exceptionnelles. Annie Lévesque, alors membre de l’équipe nationale, est considérée comme la meilleure joueuse canadienne à avoir occupé le poste de libero. Mélissa Raymond, nommée meilleure joueuse du tournoi, fait aussi partie de l’équipe nationale. Chaque année, l’attaquante Annie Martin trouve place sur la première équipe d’étoiles du volleyball universitaire canadien.
En 2005, le Vert & Or de l’Université de Sherbrooke gagne à nouveau ce championnat avec, comme leader, Mélissa Raymond, encore nommée meilleure joueuse du tournoi. Elle est alors capitaine de l’équipe nationale du Canada.