Hockeyeur originaire de l’Estrie, Sylvain Lefebvre nait à Drummondville. C’est à Richmond qu’il se développe au hockey mineur. Il termine ses études secondaires au Séminaire de Sherbrooke. Depuis plus de 25 ans, il réside au Grand Lac Brompton. Il a fait ses débuts professionnels au printemps 1987 avec les Canadiens de Sherbrooke, dans la Ligue américaine de hockey, après avoir complété son stage junior de trois saisons à Laval, dans la LHJMQ.
Après deux saisons complètes à Sherbrooke, le Canadien de Montréal lui ouvre les portes de la Ligue nationale de hockey où, pendant 14 saisons, il portera successivement les couleurs des Canadiens de Montréal, des Maple Leafs de Toronto, des Nordiques de Québec, de l’Avalanche du Colorado et des Rangers de New York, avant de conclure sa carrière active en 2004, après une dernière saison à Bern (Suisse), où il a remporté le Championnat de la LNA.
Une longue carrière qui, même s’il n’avait pas été repêché, lui a permis de porter un chandail de la LNH dans 945 matchs en saison régulière et dans 129 matchs en séries éliminatoires de la Coupe Stanley. Défenseur reconnu pour son jeu défensif, il a récolté 30 buts et 154 mentions d’assistance pour un total de 184 points.
Il jouait pour les Nordiques de Québec lorsque ces derniers ont quitté la Vieille Capitale pour devenir l’Avalanche, s’installer au Colorado et remporter leur première Coupe Stanley au printemps 1996.
Après sa carrière active, Sylvain Lefebvre est rentré en Estrie, mais il n’est pas demeuré longtemps à ne rien faire. Il a commencé à s’intéresser au métier d’entraîneur en acceptant de partager son expérience avec le personnel d’entraîneurs des Cougars du Collège Champlain à Sherbrooke, dans la Ligue junior AAA du Québec, et ce, à titre d’entraîneur-adjoint et de directeur-gérant. Par la suite, les équipes professionnelles lui ont présenté des offres, le faisant passer de la Ligue américaine de hockey à la LNH dans divers rôles, dont celui d’entraîneur-chef du club-école du Canadien de Montréal dans la LAH. De retour plus tard dans le circuit Bettman comme entraîneur-adjoint chargé des défenseurs avec les Panthers de la Floride, il a pu célébrer aux printemps 2024 et 2025 ses deuxième et troisième titres de champions de la Coupe Stanley, de nombreuses années après celui gagné au Colorado.
La Sherbrookoise Caroline Maheux s’est d’abord fait connaître par ses exploits réalisés au sein du Club de patinage de vitesse de Sherbrooke. Elle fait ses débuts dès l’âge de 6 ans en courte piste. Elle participe alors à deux reprises aux Jeux du Québec, soit à Amos en 1977, puis à Thetford Mines en 1980, ce qui lui a permis d’obtenir une médaille de bronze et deux places sur la plus haute marche du podium.
En 1985, elle termine en deuxième position au Championnat canadien sur courte piste à Winnipeg et est médaillée d’or du Championnat Nord-américain à St-Louis, au Missouri.
Par la suite, Caroline se consacre uniquement au patinage de vitesse sur longue piste en suivant les traces de Maryse Perreault et de Sylvie Daigle. Elle s’exilera à Québec et à Calgary. En 1986, Caroline se qualifie pour le Championnat du monde junior à Québec et termine au 17e rang. En 1987, elle domine toutes ses concurrentes au Championnat canadien junior à Saskatoon, avant de prendre la 19e position au Championnat du monde junior à Strömsund, en Suède. Avec de tels résultats, pas surprenant que la Sherbrookoise obtienne sa qualification au sein de l’équipe nationale de patinage de vitesse sur longue piste de 1987 à 1992. Elle était âgée de 18 à 23 ans.
Lors des épreuves très relevées des Coupes du monde, Caroline a participé aux épreuves de 500 m, 1000 m, 1500 m, 3000 m et 5000 m. À la Coupe du monde de Calgary, en décembre 1987, elle a obtenu sa meilleure position avec une 16e place sur 500 m. Elle termina également 18e au combiné des Championnats du monde à Calgary présentés en février 1990. En 1991, ce sera la 14e place pour elle au 3000 m à la Coupe du monde disputée à Warszawa, en Pologne.
Caroline Maheux a porté les couleurs de l’unifolié aux Jeux olympiques d’hiver de Calgary en 1988, où elle a obtenu une très respectable 23e position au 1500 m.
Diplômé de l’Université de Montréal en enseignement et en pédagogie (1962-1965) et de l’Université de Sherbrooke en éducation physique (1972-1974), André cumule plus de 50 ans d’engagement en organisation d’événements de sport étudiant, tout particulièrement en athlétisme. Natif de Tingwick, André Grimard a pris sa retraite de l’enseignement en 2000, après une fructueuse carrière échelonnée sur cinq décennies.
Les installations sportives de l’École secondaire du Triolet portent d’ailleurs son nom, en reconnaissance de sa contribution exceptionnelle à cette institution, autant comme enseignant que directeur des sports (entre 1974 et 2000). Cofondateur du Club d’athlétisme du Triolet en 1980, en compagnie de Jacques Petit, il a également été directeur général du Club d’athlétisme de Sherbrooke, en plus d’y agir à titre d’entraîneur.
Après plusieurs noms accordés aux équipes sportives de l’École secondaire du Triolet, le nom les Harfangs du Triolet a pris naissance officiellement en 1991, sous sa gouverne.
Ce grand bénévole de la communauté sportive sherbrookoise et estrienne a été de tous les dossiers importants dans le sport en Estrie, que ce soit à la Division des sports de la Ville de Sherbrooke, au Réseau du sport étudiant du Québec, à la Société des Jeux du Québec (à titre de directeur général adjoint du comité organisateur sherbrookois de 1995) et aux Jeux de la Légion en athlétisme (à titre de directeur général de comités organisateurs locaux).
Il s’est également beaucoup engagé sur la scène du hockey, et ce, dès la fin des années 1966-1967, assumant entre autres la présidence de l’Association de hockey mineur de Sherbrooke (1986-1988) et la direction de l’École de hockey Ghislain Delage. On l’aura honoré par le biais de nombreuses distinctions, dont celles de membre du Temple de la renommée du Club d’athlétisme de Sherbrooke (1991), de Victorien spécial du Mérite sportif de l’Estrie (2003) et d’éducateur physique de la décennie en milieu de sport étudiant (1987), en plus de recevoir la mention spéciale du conseil d’administration de la Fédération québécoise du sport étudiant (1998 et 2000). Il a également reçu les médailles des 125e et 150e du gouvernement du Canada.
Diplômé en éducation physique à l’Université de Sherbrooke en 1972, Jean-Pierre a été éducateur physique pendant 32 ans à l’École secondaire de la Ruche, à Magog. Il fut le fondateur du Club d’athlétisme de Magog et cofondateur du Tri-Mag, en plus de contribuer à la création de celui de Sherbrooke avec la complicité de Jacques Petit et Yvan Duchesne. Une plaque a été placée à la piste d’athlétisme de l’école secondaire de la Ruche de Magog.
Il a pris sa retraite de l’enseignement en 2004, mais est par la suite demeuré très actif en tant qu’entraîneur. Jean-Pierre a terminé sa carrière d’entraîneur, longue de 50 ans, avec les formations féminine et masculine de cross-country du Vert & Or de l’Université de Sherbrooke, avant de céder à regret son rôle en raison de la maladie de Parkinson. Il est décédé des conséquences de la maladie en juin 2023.
Des athlètes sous sa supervision ont connu des carrières jusqu’à l’international, comme Perry MacKinnon, Christine Slythe, Pascale Grand, Christian Côté et Benoît Gauthier, et cela, sans compter les nombreux qualifiés à des championnats nationaux et aux Jeux du Canada. L’athlétisme aura été sa grande passion.
Il a aussi été préparateur physique des Cantonniers de Magog pendants plusieurs saisons, avec la complicité de Mario Durocher.
À l’automne 2024, la traditionnelle compétition locale de cross-country universitaire a été rebaptisée l’Invitation Vert & Or Jean-Pierre Lemelin, à la mémoire de son leadership indéniable et de sa grande générosité répartis sur quatre décennies.
Au cours de son parcours s’étalant sur cinq décennies, Marcel Toulouse a largement contribué à développer la boxe à Sherbrooke. Il contribue à la création du Club de boxe de Sherbrooke en 1975, en compagnie de Pierre Gagné. Il en devient président en 1980, en plus de mettre plus tard sur pied le programme sport-études local.
Il fut un organisateur hors pair de nombreux galas de boxe et a pu mettre à l’affiche à Sherbrooke des boxeurs tels que les frères Dave et Matthew Hilton, Éric Lucas et Stéphane Ouellet. Le Sherbrookois organise aussi de nombreux championnats provinciaux, nationaux et internationaux. En 1992, Marcel Toulouse est nommé gérant de l’équipe canadienne des Championnats du monde junior à Lima au Pérou et est également membre du comité organisateur de ces championnats.
Il jouit d’une réputation enviable à titre d’entraîneur sur les scènes locale, provinciale et nationale et a notamment été l’entraîneur de l’équipe canadienne de boxe au Tournoi international de Tempere (Finlande), en 1987.
Au cours de son parcours, il a assumé d’importantes fonctions au conseil d’administration à l’Association canadienne de boxe amateur (1989 à 1999), de vice-président de la Fédération québécoise de boxe amateur (1983-1991) et de représentant de la boxe au Comité olympique canadien (1992-2002). Pas surprenant qu’on lui ait ouvert toutes grandes, en 2000, les portes du Temple de la renommée de la Fédération canadienne de boxe olympique.
Marcel Toulouse a mérité le Victor spécial du Mérite sportif de l’Estrie lors de la 34e édition de l’organisme, en 2015.