En 2021, le comité organisateur de la 7e cérémonie d’intronisation a de nouveau accueilli ses invités au magnifique Théâtre Granada de Sherbrooke, en tout respect des mesures sanitaires en vigueur. Cette soirée, qui a eu lieu le mercredi 15 septembre devant une centaine de personnes a permis d’élargir la famille des intronisées et intronisés du PSS à 68 personnes. Suivant cette cérémonie riche en émotions, 8 nouveaux granites ornent dorénavant la Place du Panthéon aux abords du Lac des Nations.
À 7 ans, elle dévalait déjà les pistes du centre de ski alpin du mont Orford. Deux ans plus tard, la petite Sara-Maude, née à Sherbrooke en 1979, défend les couleurs du Club de ski du Mont-Orford lors de compétitions. Au cours de la saison 1997-98, elle entreprend ses premières descentes sur le grand circuit de la Coupe du monde.
Sa carrière a été marquée de nombreux succès, non seulement lors des compétitions canadiennes, mais aussi dans plusieurs épreuves de niveau international, comme sa première victoire dans le Super-G de la Coupe Nor-Am de Mammoth Mountain en décembre 1998. Cette même saison, elle termine 3e du classement général Nord-Américain et 2e au classement du Super-G. Un premier top 30 en coupe du monde à Lake Louise lui garantit une invitation à ses premiers mondiaux séniors (Beaver Creek, Colorado). Mais c’est lors des mondiaux juniors (Pra Loup, France) qu’elle impressionne grâce à une 9e place en slalom, première nord-américaine au classement et skieuse la plus rapide de la deuxième manche. Sara-Maude est nommée athlète junior de l'année par Canada Alpin au terme de la saison 1998-99.
L’année suivante, elle s’offre le titre de championne canadienne au combiné lors des championnats canadiens présentés devant les siens au mont Orford.
En décembre 2001, elle monte sur la plus haute marche du podium des épreuves de descente et de Super-G de la Coupe Nor-Am présentée à Lake Louise. Elle est sacrée vice-championne de la Coupe Nor-Am au terme de la saison 2000-2001, championne du Super-G et 3e en descente.
Cette saison fut également marquée par une 13e place à l’épreuve du combiné des Championnats du monde présentés à St. Anton, en Autriche, se qualifiant pour représenter le Canada aux Jeux olympiques de Salt Lake City où elle terminera 10e dans l’épreuve du combiné.
Sara-Maude Parr-Boucher a porté les couleurs canadiennes en Coupe du monde de 1998 à 2003, période au cours de laquelle elle a récolté 11 podiums dans les épreuves de la Coupe Nor-Am avant de mettre un terme à sa carrière compétitive.
Cédric Gagné-Marcoux a d’abord développé son goût et ses aptitudes pour le football avec les Barons du Séminaire de Sherbrooke avant de graduer avec les Cougars du Collège Champlain dans les rangs collégiaux où il a si bien fait, qu’il a été recruté par la UCF (University of Central Florida), en première division de la NCAA.
Pendant ses quatre saisons au football universitaire, il a évolué régulièrement au poste de centre de la ligne à l’attaque et, à sa dernière saison, on le considérait comme l’un des meilleurs universitaires à sa position.
Après avoir été invité à un mini-camp d’entraînement des Vikings du Minnesota, il a été repêché en première ronde dans la Ligue canadienne de football par les Tiger Cats de Hamilton avec qui il joua trois saisons, de 2007 à 2009. Puis il accepte une offre des Argonauts de Toronto où il participe à la conquête de la coupe Grey en 2012, juste avant de prendre sa retraite après six saisons de football professionnel.
À l’été 1993, Anne-Marie Lemieux est membre de l’équipe du Québec sacrée championne des Jeux du Canada de Kamloops. Lors de son passage au Cégep de Sherbrooke, elle remporte le titre d’athlète féminine par excellence deux années consécutives, deux titres du RSEQ, deux titres de l’ACSC, un titre canadien junior ainsi que plusieurs honneurs individuels. Elle se joint ensuite au Vert & Or de l’Université de Sherbrooke et poursuit sur sa lancée au niveau universitaire. Elle est nommée recrue de l’année tant au niveau québécois que canadien, tout en se taillant une place au sein de la première équipe d’étoiles canadienne. Au championnat canadien de 2001, elle décroche la médaille d’argent et est nommée au sein de l’équipe d’étoiles. Cette même année, elle reçoit le prix de l’athlète de l’année du Mérite sportif de l’Estrie.
Ses performances valent à la passeuse sherbrookoise, née pendant les Jeux olympiques de Montréal, un poste au sein de l’équipe nationale du Canada de 1997 à 2006. Capitaine de l’équipe de 2001 à 2004, elle représente l’unifolié aux Jeux panaméricains de Winnipeg en 1999, aux Jeux mondiaux universitaires de 1997 en Italie, où l'équipe termine quatrième, de 1999 en Espagne et de 2001 en Chine, au Championnat du monde de 2002 en Allemagne, au Montreux Volley Masters de 1999 et de 2000 en Suisse, à la Coupe panaméricaine de 2002 à Cuba, où l’équipe se classe troisième, et au Grand Prix de 2003 en Italie.
Tout au long de sa carrière, elle évolue également sur la scène professionnelle, d’abord en Belgique, puis au Portugal, où elle met la main sur deux titres nationaux, et en Allemagne avant de jouer deux saisons à Porto Rico, où elle dirige l’offensive des Valencianas de Juncos, couronnées championnes en 2007 devant quelque 10 000 spectateurs.
André Renart naît le 12 août 1950 à Drummondville. En 1967, il remarque une embarcation oubliée sur les rives du lac des Quenouilles, situé dans les Laurentides. La veille, les équipes d’aviron de la France et du Québec y avaient complété un camp d’entraînement. Renart, un jeune sportif, s‘installe dans l’embarcation et s’offre une petite balade de 5 kilomètres allerretour le long du lac. L'année suivante, Renard, qui fait 1,88 m (6 pieds 2 pouces), remporte le championnat du Québec en aviron à une place (skiff).
En 1972, alors étudiant en éducation physique à l’Université de Sherbrooke, André Renart rate les standards olympiques qui lui auraient permis de participer aux Jeux de Munich. Quelques années plus tard, il est choisi par son association nationale pour faire partie du « quatre de couple » qui va représenter le Canada lors des Jeux de Montréal de 1976. Pour former l’équipe, cette association sportive réunit les quatre meilleurs rameurs du pays. Les quatre athlètes ont l’occasion de se perfectionner lors de compétitions qui se déroulent aux quatre coins du monde.
À la veille des Jeux olympiques, les athlètes se défoncent tellement lors de leur entraînement que deux d’entre eux tombent malades. Le Canada ne dispose d’aucun réserviste de qualité pour les remplacer. L’équipe canadienne termine donc au 5e rang en finale B au 2 000 mètres. C’est ainsi que se clôt l’aventure olympique de André Renart, ce Sherbrookois d’adoption.
La formation masculine d’athlétisme Vert & Or est entrée dans la légende du sport universitaire canadien, à la fin des années 90, en devenant la première équipe québécoise à remporter quatre championnats nationaux consécutifs, tout sport confondu.
Au cours de ces quatre conquêtes, la troupe de l’Université de Sherbrooke a remporté pas moins de 55 médailles dont 32 d’or, formant ainsi de nombreux champions canadiens. De ce nombre, on compte naturellement le talentueux Alexandre Marchand, proclamé trois fois l’athlète par excellence de ces championnats et récipiendaire en 1997-1998 du prestigieux Prix Howard-Mackie remis à l’athlète universitaire par excellence au Canada. Mais il ne faut surtout oublier les Andrew Lissade, François Thénault, Harry Sylvestre, Martin Grenier, Winston Banks Rova Rabemananjara et Sébastien Ouellet. Le Vert & Or a également pu compter, au cours de cette période, sur des équipes de relais redoutables.
Ces victoires collectives sont d’autant plus méritoires qu’elles ont été obtenues sur les pistes des stades intérieurs étrangers (deux fois à Windsor et à deux occasions à l’Université McGill à Montréal), en ayant à combattre le poids du nombre d’équipes adverses disposant d’un plus grand nombre de porte-couleurs. Au total, ce sont 24 étudiants-athlètes différents qui ont contribué au pointage de ces championnats.
Ce groupe d’athlètes, sous les ordres du réputé Richard Crevier, a dominé l’athlétisme universitaire canadien chez les hommes, de 1997 à 2000. Pas surprenant que le pilote du Vert & Or ait été choisi l’entraîneur de l’année sur la scène de l’athlétisme universitaire masculin au pays, à chacune des quatre saisons de conquête de son équipe.
Depuis, le Vert & Or jouit d’une réputation enviable sur les scènes de l’athlétisme québécois et canadien et même au-delà de nos frontières. Qui plus est, au moment de son intronisation au Panthéon des sports de Sherbrooke, le Vert & Or demeurait la seule formation d’athlétisme universitaire au Québec à avoir soulevé le trophée du championnat national. Et quatre fois plutôt qu’une!
Les noms de Georges Guilbault et des Castors de Sherbrooke sont devenus presque synonymes au fil des années. Georges Guilbault, originaire de Windsor, a d’abord été associé aux Castors senior de Sherbrooke, vainqueurs de la Coupe Allan à la fin de la saison 1964-65. L’année suivante, Guilbault remporte le championnat des compteurs de la Ligue provinciale senior du Québec avant de traverser la frontière afin de poursuivre sa carrière chez les professionnels aux États-Unis avec l’organisation des Blues de St-Louis.
En décembre 1970, un malheureux accident l’oblige à mettre un terme à sa carrière active de joueur. Il s’associe au Vert & Or de l’Université de Sherbrooke au cours des saisons 1971-72 et 1972-73. Puis, en 1973, il s’engage auprès des Castors junior de Sherbrooke à titre de copropriétaire et de directeur général. Il guidera la formation sherbrookoise vers quatre championnats de la saison régulière et trois conquêtes de la coupe du Président remise à l’équipe championne des séries de fin de saison.
Après le départ de l’équipe junior, Georges Guilbault entreprend de doter Sherbrooke d’une équipe professionnelle de hockey. D’abord, les Jets de Sherbrooke s’installent au Palais des sports à l’automne 1982 et Georges Guilbault occupe le poste de directeur-gérant. Pour la saison 1984-85, il convainc le Canadien de Montréal de partager son club-école de la Ligue américaine de hockey avec les Jets et donne naissance aux Canadiens de Sherbrooke qui, au terme de cette première saison, remportent la coupe Calder à titre de champions des séries éliminatoires.
Georges Guilbault occupa la présidence de cette équipe pendant trois saisons et fut nommé l’administrateur de l’année dans la Ligue américaine à la fin de la saison 1985-86.
Depuis, Georges Guilbault a été intronisé au Temple de la renommée de la Ligue de hockey junior majeur du Québec en 1999.
Naît à Windsor en août 1952. Fait ses études à Windsor.
Va à Drummondville pour apprendre les rudiments du métier de journaliste.
À l’automne de 1970, il débute à CHLT 630 en tant qu’animateur qui fait jouer les « demandes spéciales », puis devient journaliste sportif.
Jean Arel, considéré comme la voix du sport amateur estrien, assume la présidence et l’animation de nombreux galas sportifs et tournois de golf depuis ses débuts.
Il a aussi été, durant de nombreuses années, la voix de la Fête du lac des nations et du Challenge sur glace de Sherbrooke.
Son association, durant près de 20 ans, au tournoi de golf Arel-Perron a permis à plus de 600 jeunes hockeyeurs dans le besoin de pratiquer ce sport.
En 1981, il fonde, avec des amis, le « Mérite sportif de l’Estrie », un événement annuel mis sur pied afin de rendre hommage aux athlètes, événements, équipes, officiels et bénévoles qui ont marqué le monde du sport estrien.
Il remporte d’ailleurs le Victor spécial du Mérite sportif de l’Estrie, en 2001.
En 2013, il fait partie de ceux qui sont à l’origine du Panthéon des Sports de Sherbrooke.
En 2017, ce fier ambassadeur du sport amateur de la région est au nombre des cinq Sherbrookoises et Sherbrookois qui ont reçoivent une médaille de l’Assemblée nationale du Québec dans la catégorie Rayonnement.
Durant les années 1980, il décrit durant cinq ans les joutes des Canadiens de Montréal à TVA.
En 1996, il est commentateur des compétitions de handball aux Jeux olympiques d’Atlanta.
En 2020, Jean Arel fête ses cinquante ans de présence dans le monde des médias estriens.
En janvier 2009, le Championnat du monde junior de patinage de vitesse sur courte piste se déroule à Sherbrooke, sous la présidence d’honneur de Sylvie Daigle et dont le comité organisateur était sous la direction de Monsieur Denis Paradis.
L’événement prend place sur la nouvelle glace aux dimensions olympiques de l’aréna Eugène-Lalonde.
Les meilleurs patineurs et patineuses junior, âgés moins de 20 ans et provenant de 27 pays, convergent vers Sherbrooke. La Sherbrookoise Valérie Lambert est du nombre. Marianne St-Gelais remporte la médaille d’or au 500 mètres féminin. L’Américain J.R. Celski est champion du 500 mètres avec une nouvelle marque mondiale. Antoine Gélinas-Beaulieu, Sherbrookois d’origine, récolte une médaille de bronze au 1 500 mètres et une médaille d’argent au 1 000 mètres. Les Coréens remportent 15 médailles sur une possibilité de 30.
La piste est très rapide. Six nouvelles marques mondiales sont enregistrées à Sherbrooke. Cette compétition connaît un véritable succès. Environ 4 000 spectateurs assistent aux compétitions.
Elle permet une augmentation fulgurante du nombre d’inscriptions au club de patinage local. Au niveau financier, elle produit un surplus de 21 000 $, dont 13 000 $ reviennent au Club de patinage de vitesse courte piste de Sherbrooke, ce qui lui permet de garder un entraîneur au sein du club.