Devenu un incontournable pour la communauté sherbrookoise lorsqu’il est question d’événements annuels liés au sport, la cérémonie d’intronisation du PSS a connu un autre vibrant succès lors de sa huitième édition. Le chiffre huit était définitivement à l’honneur alors que huit intronisations se sont ajoutées à notre mémoire collective, soulevant d’autres beaux souvenirs et générant
de fortes émotions pour les invités de cette soirée magique, au somptueux Théâtre Granada de Sherbrooke.
Autant de granites qui s’ajoutent à ceux qui garnissaient déjà la magnifique Place du Panthéon du Lac des Nations de Sherbrooke.
MOT DE REMERCIEMENTS DE JACQUES PETIT, AU NOM DES PERSONNES ET DE L’ÉQUIPE INTRONISÉES.
LA BELLE HISTOIRE
C’est toute une responsabilité pour moi de parler au nom des 8 intronisés. Avant d’écrire ce texte, hier, je suis allé marcher le long de la promenade du Panthéon. J’avais l’impression de circuler page par page dans un magnifique livre d’histoire. « La Belle Histoire ».
Il y avait les visages de personnes qui m’ont aidé à être ici; il y a aussi les visages de personnes que le Panthéon a fait connaître au grand public. Ce soir, je pense que plusieurs ont découvert Serge Dugas, entraîneur aux Jeux Olympiques en 9 occasions. Grâce au Panthéon, son histoire, c’est maintenant un peu la nôtre. Puis, il y a Jean-Claude Gagné, officiel en golf. En honorant les officiels, le Panthéon met en lumière le travail de ceux qui souvent évoluent dans l’ombre. Il y a des officiels à cette table qui comprennent le sens de votre implication, M. Gagné.
La Mission du Panthéon, c’est de raconté l’histoire sportive de notre région… alors, quelle bonne idée d’avoir choisit Joël St-Louis à titre de président d’honneur… car il est un grand raconteur. Si tu as affaires à Joël… Si tu réussis à mettre la main dessus… il peut t’entretenir des heures durant… tu peux même oublier la raison pour laquelle tu es allé le voir… faut pas alors s’étonner qu’il oublie ta commande.
L’un des commanditaires de la soirée, Pierre-Olivier Boily a déjà dit que Joël était le seul à être capable de résumer un film de 2 heures… en 4 heures.
Des athlètes, on retient leur force, leur énergie. Faut avoir vu jouer le 26 de l’équipe nationale de hockey féminin, le feu dans les yeux. Mais je me souviens aussi des yeux de Sarah, lorsque freinée par une vilaine blessure. Je ressentais sa douleur pour l’avoir déjà vécu. Cette
douleur, combien d’anciens athlètes présents dans cette salle, l’ont déjà vécu? Je parle des vrais blessures… pas comme celles des deux gardiens réguliers du Canadien de Sherbrooke, lorsqu’ils ont remporté la coupe Calder. On raconte que le 3e gardien de l’équipe, un jeune se nommant Patrick Roy pouvait garder les buts que si les 2 autres étaient blessés.
Après les performances du jeune gardien, le coach de l’équipe adverse, a dit : « j’imagine que la blessure aux deux autres gardiens c’est de s’être fait couper les cheveux ». Je me souviens encore du dernier match, lorsque la gang à « Rosy » ont soulevé le Palais des sports.
Cette année, le Panthéon fait une belle place à l’athlétisme. Je savais pour Richard et Alexandre, mais pour moi, j’ai appris plus tard qu’un comité complémentaire au comité de sélection m’avait choisi. Je tiens à les remercier, car d’être intronisé ce soir, c’est l’une des belles choses qui m’est arrivée. S’il y a trois intronisés qui proviennent de l’athlétisme, c’est qu’il y a eu des gens qui ont façonné « la piste « avant nous.
D’abord, Jean-Pierre Lemelin qui a fondé le club Magog en 1973 et qui est encore entraîneur aujourd’hui. Jean-Pierre a été l’entraîneur de Joël, il a été mon entraîneur. Un homme de peu de mots… mais de tant de convictions. Puis André Grimard, fondateur du club le Triolet. Aussi un homme de conviction… mais avec un peu plus de mots. Tellement, qu’il place parfois les mots, les uns par-dessus les autres. Après la fusion des 3 clubs d’athlétisme en région, il y a eu une athlète aux Jeux Olympiques de 1984; et en 85, les athlètes de Sherbrooke formaient le 1/4 de l’équipe du Québec d’athlétisme aux Jeux du Canada. L’histoire était déjà belle! Mais l’histoire n’était pas terminée…, car il y a eu l’arrivée de Richard Crevier. Il voulait faire du Vert & Or le meilleur programme universitaire au pays. Sa vision a été de faire d’un sport individuel, un sport d’équipe; tous avaient les mêmes objectifs en vue des Championnats Canadiens Universitaires, mais il a su converger les efforts tant du club que le Vert et Or, afin de travailler dans la même direction. Les athlètes, en plus du programme universitaire, ont représenté le Canada lors de plusieurs compétitions internationales. Richard était reconnu pour parfois mettre son poing sur la table… mais il a surtout mis son coeur sur la table. Quant je pense à Richard, tout comme Serge Dugas, Pierre Creamer et Jean-Pierre Lemelin, il y a de ces entraîneurs qui changent des vies. C’est le cas pour Alexandre Marchand. Je ne parlerai pas de ses performances. Il connait toutes ses statistiques par coeur et les statistiques de tous les sports… tellement qu’en tant qu’ancien gardien de but, il aurait pu facilement jouer le rôle de Fern dans « Les Boys ››.
J’ai vraiment connu Alexandre lorsqu’il a été membre de l’équipe nationale Junior, lors des Championnats du Monde de Sydney en 1996. J’étais l’un des entraîneurs de l’équipe du Canada. Je n’avais jamais vu un jeune athlète avec autant d’énergie, il bougeait tout le temps, parlait tout le temps… c’est là que j’ai compris pourquoi ses parents nous l’avaient envoyé à Sherbrooke.
Après les compétitions, l’équipe du Canada a été reçue chez une famille pour un BBQ australien. Tout à coup, il demande le silence et se met à chanter. Il venait de composer une chanson afin de remercier nos hôtes. En plus de bouger, de parler, de courir…, il chantait! Le sport d’excellence, ce sont des performances, des résultats. Mais quand l’heure de la retraite sonne pour un athlète, un entraîneur, un officiel, un dirigeant; on réalise que ce qui reste, c’est le plus important, ce sont les amitiés développées au cours de notre parcours, ce sont les rencontres significatives que nous avons faits.
Je pense à Caroline Côté qui a gravit tous les échelons du volleyball, de l’École St-François en passant par les Volontaires, puis le Vert et Or, avant de se tailler une place au sein de l’équipe nationale et prendre part aux Jeux olympiques de 1984. Caroline était une joueuse intense, mais d’abord et avant tout, une fille d’équipe. Pas surprenant, qu’elle ait décidé, ce soir, de partager ce moment avec son équipe du Vert & Or de 1983. C’est aussi vrai pour la gang du Canadien de Sherbrooke et la gang à Alexandre. C’est la démonstration que les moments intenses unissent à jamais. D’accord, je vais le dire : » les amitiés développées dans le baptême du feu, sont d’une étrange solidité ».
Le Panthéon permet à chaque intronisé d’inviter des gens. Il y a un sens profond à cette démarche. C’est un peu comme si tous ceux qui nous ont accompagnés dans notre parcours, lors des bons et des moins bons moments, entraient avec nous dans ce beau livre d’histoire. Il y a tant de monde dans cette salle qui m’ont accompagné, soutenu… Il y a une place pour chacun de vous dans mon coeur. En écrivant ce texte, vos visages, nos souvenirs se sont bousculés dans ma tête.
Je suis convaincu que cette nomination, je la dois, entre autres, à mon passage à Excellence sportive. Merci à tous ceux qui ont cru et ils sont nombreux à ce projet un peu fou et ils sont nombreux. Merci d’y avoir contribué. Il y a une belle complémentarité entre Excellence sportive et le Panthéon. Il y a celui qui reconnaît la réussite. Il y a celui qui soutient la réussite. L’un de va pas sans l’autre!
En conclusion, chers intronisés, que vous soyez natif de la région, ou que vous ayez choisit Sherbrooke pour votre développement sportif, ce soir, c’est Sherbrooke qui vous a choisit!
Merci sincère à l’équipe du Panthéon.
Née le 17 juillet 1962 à Sherbrooke, Caroline est en 3e secondaire lorsqu’elle décide de jouer pour l’équipe de volleyball scolaire à l’École St-François, à la demande de ses amies. Rapidement, elle mérite une place pour jouer, autant sur la scène scolaire que civile. La jeune volleyeuse poursuivra son développement au sein de l’Équipe du Québec lors des deux années qui suivront.
De 1979 à 1981, Caroline porte les couleurs des Volontaires du Cégep de Sherbrooke et contribue au succès de cette équipe, qui gagne l’or aux championnats provincial et canadien collégiaux, le bronze au Championnat canadien junior en 1980, puis l’or pour ces trois championnats en 1981.
Elle a été sélectionnée au sein de l’équipe nationale junior qui terminera 10e aux Championnats mondiaux junior de volleyball présentés à Mexico, en octobre 1981.
En 1982, la Sherbrookoise est sélectionnée au sein de l’équipe nationale senior qui prend part aux Championnats du monde au Pérou. Le Canada y obtient le meilleur résultat jamais égalé, une 11e place. En 1983, elle participe aux Jeux panaméricains au Venezuela où la formation canadienne prend le 5e rang. La même année, ses coéquipières et elle sont aux Championnats NORCECA (North, Central America and Carribean Volleyball Confederation) tenus à Indianapolis aux États-Unis (3e place) et aux Jeux mondiaux universitaires à Edmonton (4e position). La grande joueuse d’attaque s’est aussi fait valoir aux Jeux olympiques d’été de Los Angeles en 1984 où la formation canadienne a pris le 8e rang.
Caroline revient ensuite jouer pour le Vert & Or de l’Université de Sherbrooke pour deux dernières saisons. Avec la complicité de ses coéquipières, elle sera médaillée à quelques reprises lors des Championnats universitaires canadiens et senior. Elle a d'ailleurs été sélectionnée au sein de la première équipe d'étoiles de Sport interuniversitaire canadien en 1986.
Plus récemment, elle a été intronisée au Temple de la renommée de Volleyball Québec en 2013 et au Hall de la renommée du sport à l’Université de Sherbrooke, en 2014.
Alexandre Marchand a été membre de l’équipe nationale d’athlétisme à huit reprises et champion canadien pas moins de 15 fois entre 1994 et 2000. Il a participé à de nombreuses compétitions internationales au cours de sa prolifique carrière, dont les Championnats mondiaux junior de l’IAAF en 1996, les Championnats du monde universitaires en 1997 et en 1999, les Jeux du Commonwealth en 1998, les Jeux panaméricains en 1999, les Championnats du monde en 1999, la Coupe des Cinq Nations en 2000 et le Championnat du monde des maîtres en 2015.
Alexandre est l’un des plus grands athlètes qu’a connus l’équipe d’athlétisme du Vert & Or de l’Université de Sherbrooke. Il a été au cœur de quatre conquêtes de la bannière de Sport interuniversitaire canadien (SIC) par le Vert & Or entre 1997 et 2000, en plus d’y remporter 13 médailles au cours de sa carrière. Parmi ses exploits, mentionnons qu’il a été triple médaillé d’or (300 mètres, 600 mètres et relais 4 fois 400 mètres) aux Championnats universitaires canadiens d’athlétisme en 1998, en 1999 et en 2000. Il a été nommé l’athlète masculin par excellence des Championnats canadiens d’athlétisme de SIC en 1998, en 1999 et en 2000, remportant le prix George-Gemer.
Au tournant des années 2000, Alexandre Marchand était considéré comme l’un des coureurs les plus rapides au monde dans les épreuves de 300 mètres, 600 mètres et 400 mètres haies.
Sacré champion canadien sur 400 mètres ou 400 mètres haies de 1996 à 1999, il a reçu de nombreuses autres distinctions, dont le trophée Fred-Tees Memorial en 1998 et en 2000, décerné à l’athlète universitaire masculin par excellence au pays en athlétisme, ainsi que le prestigieux trophée Howard Mackie, décerné à l’athlète universitaire masculin par excellence au pays, tous sports confondus. Alexandre a d’ailleurs été le premier Québécois à recevoir ce prix, en 1999.
Il a été intronisé individuellement au Hall de la renommée du sport à l’Université de Sherbrooke, en 2017 et, plus récemment, au Panthéon des sports de Sherbrooke en 2021, comme membre des éditions championnes canadiennes de l’équipe d’athlétisme Vert & Or.
Née à Fleurimont le 8 mai 1985, Sarah Vaillancourt a laissé sa marque dans le monde du hockey. Après avoir joué son hockey mineur dans des ligues masculines, elle se tourne vers Griffin Pomfret School au Connecticut de 2002 à 2004 pour apprendre l’anglais avant de se joindre au Crimson de l’Université Harvard en 2004 où elle a évolué pendant quatre ans. Au sein de ce club où elle était la joueuse la plus productive, elle est devenue l’une des meilleures marqueuses de l’histoire de la NCAA. En 2007-2008, elle a aidé son équipe universitaire à atteindre le prestigieux Frozen Four, en plus de remporter l’année suivante le trophée Patty Kazmaier, décernée à la meilleure hockeyeuse de la division 1 du circuit de la NCAA.
Ses succès et ses performances en hockey féminin lui ont valu une place au sein de l’équipe nationale du Canada. Sarah y jouera un rôle important entre 2003 et 2013.
Dans le chandail de l’unifolié, Sarah Vaillancourt a remporté une médaille d’or au Championnat du monde de hockey féminin (2007), ainsi que cinq médailles d’argent (2005, 2008, 2009, 2011 et 2013). Elle a aussi eu droit à deux médailles d’or lors des Jeux olympiques d’hiver, soit ceux de Turin (2006) et de Vancouver (2010). Au total, cette joueuse de grand talent a participé à 107 matchs avec la formation canadienne et a compilé une impressionnante fiche de 45 buts et 53 passes.
Vaillancourt a aussi été la capitaine de l'Équipe du Québec aux Jeux d'hiver du Canada en 2003; formation qui remporta la médaille d'argent. Elle a aussi porté le C de l'équipe canadienne des moins de 22 ans à la Coupe Air Canada de 2007.
Richard Crevier a dirigé les équipes d’athlétisme de l’Université de Sherbrooke durant 30 années; remarquable parcours au cours duquel il a été proclamé six fois entraîneur de l’année par Sport interuniversitaire canadien, soit à quatre reprises en athlétisme et deux autres fois en cross-country.
Il fut le premier entraîneur du Vert & Or à mériter l’un des prestigieux prix 3M de l’Association canadienne des entraîneurs, en 1999 et en 2000.
Au moment de son intronisation au Panthéon des sports de Sherbrooke, il était toujours le seul entraîneur universitaire québécois à avoir mis la main sur des bannières nationales de championnat en athlétisme. Richard Crevier a dirigé l’équipe masculine d’athlétisme lors de ses quatre championnats canadiens universitaires consécutifs, de 1997 à 2000 et également au moment de la cinquième conquête en 2007.
Il a participé à de nombreuses compétitions d’envergure internationale, dont les Championnats du monde d’athlétisme, trois éditions des Jeux olympiques d’été, les Universiades, les Jeux du Commonwealth, les Jeux panaméricains, de même que les Jeux de la Francophonie.
En 2015, celui que des centaines d’athlètes estiment, pour la portée qu’il a eue sur leur parcours, a mis un terme à une fructueuse carrière de 47 ans dans le monde de l’athlétisme, principalement au bénéfice de Sherbrooke et de sa communauté sportive.
Ses nombreuses réalisations d’impact ont bien sûr retenu l’attention du comité de sélection du Hall de la renommée du sport à l’Université de Sherbrooke, qui l’a intronisé en avril 2016. À l’automne 2017, il se voyait décerner la plus haute distinction individuelle du sport étudiant québécois, soit le Sablon d’honneur.
Serge Dugas a entamé sa carrière dans le monde du ski alpin en travaillant huit ans avec le groupe technique de l’équipe nationale masculine. Après les Jeux olympiques d’hiver de 1998 à Nagano au Japon, il accepte un nouveau défi et devient l’entraîneur de la skieuse québécoise Mélanie Turgeon. Il demeure ensuite huit autres années avec le programme national féminin de ski alpin avant de se tourner de nouveau du côté de l’équipe masculine de vitesse, en 2005.
Membre du personnel d’entraîneurs de l’équipe canadienne pendant plus de 30 ans, Serge a entre autres fait partie de la garde rapprochée d’Érik Guay, pendant une bonne douzaine de saisons.
En 2010, Serge a été récipiendaire du Prix Dave Murray Memorial de la Fédération canadienne des entraîneurs de ski et a également été proclamé l’entraîneur en haute performance par excellence lors de la remise des Prix du ski de compétition canadien, en 2018.
Seul entraîneur certifié niveau 5 au Canada dans son sport au moment de son intronisation, le Magogois demeure l’un des entraîneurs les plus respectés et vénérés dans le cercle du ski alpin canadien. Pas étonnant puisque l’entraîneur de renom revendique neuf participations aux Jeux olympiques d’hiver entre ceux d’Albertville en 1992 et les plus récents à Beijing, en février 2022, auxquelles il faut ajouter de nombreuses Coupes du monde et Championnats du monde où il a maintes fois conduit des athlètes jusqu’aux marches du podium.
Venu poursuivre ses études à l’Université de Sherbrooke, il adore la ville et décide d’y faire carrière. Il s’initie au golf au début des années 60 et la piqûre est immédiate. Il s’implique d’abord au niveau régional pour ensuite être le président de l’Association de golf des Cantons-de-l’Est en 1986 et 1987.
Jean-Claude agira pendant 13 ans à titre de directeur de Golf Québec, où il sera chargé de l’évaluation des parcours et des tournois. Il devient directeur des tournois provinciaux en 1998 et 1999 et président de Golf Québec en 2000. Il siégera ensuite une dizaine d’années comme gouverneur de Golf Canada, dont six comme membre du comité exécutif. De 2001 à 2005, Gagné assume la présidence du comité du Handicap et de l’évaluation de parcours de Golf Canada.
Il a obtenu sa certification nationale sur les règles du golf (niveau 4) en 1998 et il fait un stage en 2005 à l’École internationale des arbitres du R&A à St Andrews en Écosse. De 2000 à 2010, il siège au comité des Règles de Golf Canada. Il aura l’occasion d’agir comme officiel des règles lors de nombreux championnats amateurs et professionnels, sur les scènes provinciale, nationale et internationale, dont dix fois à l’Omnium canadien. Il travaillera aussi à la Coupe des présidents à Montréal en 2007 et accompagnera l’équipe canadienne au Japon pour la Coupe du monde junior comme arbitre en chef en 2006 et en 2007. Jean-Claude a été l’arbitre en chef en golf lors des Jeux d’été du Canada à Sherbrooke en 2013.
Le natif de Richmond a été choisi Officiel de l’année 2007 au Mérite sportif de l’Estrie et Golf Canada lui a décerné en 2019 le Prix reconnaissance pour services exceptionnels à son sport. Il est membre d’un sous-comité permanent de Golf Canada chargé de la traduction et de la mise à jour des livres sur les règles du jeu et du handicap et des nombreux guides pour les officiels et les comités de tournois.
D’abord athlète de niveau national, Jacques Petit aurait pu se limiter à ses performances personnelles, mais il a préféré consacrer une bonne partie de ses temps libres au cours de sa carrière professionnelle au développement des athlètes et des organismes.
C’est Jacques qui a eu l’audace de réunir les principaux partenaires du monde sportif sherbrookois et estriens et de mener collectivement à la création d’Excellence sportive Sherbrooke. L’implantation de cet organisme et la qualité du travail réalisé à Sherbrooke ont servi de modèle à plusieurs villes au Québec, au grand bénéfice de leurs athlètes et du développement du sport de haut niveau. Après avoir obtenu son baccalauréat en éducation physique et sportive à l’Université de Sherbrooke, ce gestionnaire de sport aguerri a toujours su partager son expertise et sa passion. C’est pourquoi, on le retrouvait dans diverses fonctions visant l’encadrement des athlètes comme à la mission du Québec lors de quatre Jeux de la Francophonie (Hull-Ottawa en 2001, Niger en 2005, Liban en 2009, France en 2013 et Abidjan en 2017).
La Ville de Sherbrooke a su mettre à profit l’intérêt de Jacques pour le développement des athlètes et du sport en lui permettant de gravir les échelons vers des postes de direction. D’abord embauché comme aide-régisseur, il a quitté après avoir occupé divers postes, dont celui de directeur du Service des sports, de la culture et de la vie communautaire. Il laisse derrière lui une ville et sa communauté sportive à la réputation enviable en matière d’attraction et d’organisation de manifestations sportives majeures.
Le nom de Jacques Petit a non seulement été associé à des succès d’événements sportifs tels que la Finale provinciale des Jeux du Québec, les Mondiaux Jeunesse d’athlétisme et les Jeux du Canada, mais sa contribution colossale au sein d’Excellence sportive Sherbrooke a permis à de nombreux athlètes de la région de se faire valoir en Coupe du monde, aux Jeux olympiques ainsi que sur divers plateaux à l’international comme les Jeux panaméricains, les Jeux du Commonwealth, les Jeux de la Francophonie et les Jeux mondiaux universitaires.
Au cours de l’été 1984, les Canadiens de Montréal s’associent aux Jets de Winnipeg afin de partager leur club-école dans la Ligue américaine de hockey. L’équipe porte le nom des Canadiens de Sherbrooke et Georges Guilbault en est le président, tandis que Pierre Creamer agit à titre d’entraîneur. Elle dispute toutes ses parties locales au Palais des sports de Sherbrooke.
L’équipe connaît une bonne saison régulière sans plus. Les Canadiens possèdent un bon noyau de vétérans avec des joueurs d’avant tels que Claude Larose et Serge Boisvert et le défenseur Gaston Gingras, en plus de quelques joueurs prometteurs appartenant aux Canadiens comme Brian Skrudland, les défenseurs Mike Lalor et Rick Natress.
Tout change lorsqu’arrivent les séries éliminatoires. Deux jeunes joueurs de niveau junior, le gardien de but Patrick Roy et l’ailier Stéphane Richer, rejoignent la formation lorsque leur club junior respectif est éliminé des séries éliminatoires. Les nombreux arrêts de Roy et les buts de Richer alliés à la ténacité affichée par le capitaine Brian Skrudland font monter le niveau de jeu des autres joueurs dans l’alignement. À la surprise de tous, les Canadiens de Sherbrooke remportent la Coupe Calder au terme de la saison 1984-1985, et cela, aux dépens des Skipjacks de Baltimore, une équipe aguerrie qui compte dans ses rangs plusieurs vétérans de la Ligue américaine et, même, certains de la Ligue nationale de hockey (LNH).
Quelques jours plus tard, les champions de la Ligue américaine participent à un grand défilé au centre-ville de Sherbrooke au grand plaisir de leurs milliers de supporteurs. L’automne suivant, Patrick Roy, Stéphane Richer et Brian Skrudland et ainsi que quelques autres porte-couleurs de l’équipe championne ont gradué avec les Canadiens de Montréal et ont pu boire dans la Coupe Stanley au printemps suivant, soit au terme des séries éliminatoires de la LNH de 1986.
